THE SLAMS - Jonathan Kaplan (1973)
Après un braquage qui tourne mal, mais dont a préalablement réussi à cacher le magot, Curtis Hook (Jim Brown) se retrouve dans un pénitencier où les détenus sont quatre fois supérieurs au nombre de places initiales. D'un coté le vieux parrain Capiello (Frank DeKova) dirige de sa luxueuse cellule toute sorte de trafic, tandis que les Afro-Américains et leur leader Macey (Frenchia Guizon) compte reprendre du terrain.
Hook tente de se tenir l'écart de ces embrouilles et prépare son évasion avec l'aide extérieur de sa fiancée Iris et son pote Jackson (Judy Pace & Paul E. Harris)...
Hook tente de se tenir l'écart de ces embrouilles et prépare son évasion avec l'aide extérieur de sa fiancée Iris et son pote Jackson (Judy Pace & Paul E. Harris)...
Produit par Gene Corman (le frère du célèbre Roger, pape du cinéma bis, produit quelques blaxploitation movies comme Cool Breeze, Hitman et Darktown Strutters), The Slams est réalisé par Jonathan Kaplan qui travaille encore aujourd'hui comme producteur et réalisateur de séries policières à succès ; dans les années 70, il signe The Slams et l'excellent Truck Turner avec Isaac Hayes. Plus étonnant, l'acteur Thalmus Rasulala est crédité comme assistant du réalisateur.
Bien que ce ne soit pas un film blaxploitation typique, les similitudes sont réelles et il s'insère parfaitement dans la période, mixant problématique sociale, surpopulation carcérale et racisme. Cependant, il y a un manque évident de rythme et l'action est par trop disséminée -malgré une ouverture prometteuse- et les thématiques évoquées plus haut ressemblent plutôt à une succession de clichés.
Ce n'est pas le meilleur des films, ni des rôles, de Jim Brown ; mais The Slams se laisse regarder comme une sympathique bisserie.
Le casting est composée de Judy Pace et Paul E. Harris, ainsi que d'acteurs moins renommés comme Frenchia Guizon (Hitman et Friday Foster), Roland "Bob" Harris (Hitman, Black Girl, I Escaped From Devil's Island, Truck Turner puis Ray et Big Momma's House 2) et Rudy Challenger (qui termine sa carrière dans Harlem Nights de Eddie Murphy). Les cascades sont, bien sûr, assurées par l'incontournable Bob Minor.
Pour les acteurs blancs, citons Frank DeKova (qui partage l'affiche avec Paul E. Harris dans Baby Needs a New Pair of Shoes), Ted Cassidy (Charcoal Black) et Robert Phillips qui joue à plusieurs reprises avec Jim Borwn dans The Dirty Dozen, Slaughter et I Escaped from Devil's Island (il participe aussi à Detroit 9000, Shaft - The Capricorn Murders, Mean Johnny Barrows et Cry Freedom).
Bien que ce ne soit pas un film blaxploitation typique, les similitudes sont réelles et il s'insère parfaitement dans la période, mixant problématique sociale, surpopulation carcérale et racisme. Cependant, il y a un manque évident de rythme et l'action est par trop disséminée -malgré une ouverture prometteuse- et les thématiques évoquées plus haut ressemblent plutôt à une succession de clichés.
Ce n'est pas le meilleur des films, ni des rôles, de Jim Brown ; mais The Slams se laisse regarder comme une sympathique bisserie.
Le casting est composée de Judy Pace et Paul E. Harris, ainsi que d'acteurs moins renommés comme Frenchia Guizon (Hitman et Friday Foster), Roland "Bob" Harris (Hitman, Black Girl, I Escaped From Devil's Island, Truck Turner puis Ray et Big Momma's House 2) et Rudy Challenger (qui termine sa carrière dans Harlem Nights de Eddie Murphy). Les cascades sont, bien sûr, assurées par l'incontournable Bob Minor.
Pour les acteurs blancs, citons Frank DeKova (qui partage l'affiche avec Paul E. Harris dans Baby Needs a New Pair of Shoes), Ted Cassidy (Charcoal Black) et Robert Phillips qui joue à plusieurs reprises avec Jim Borwn dans The Dirty Dozen, Slaughter et I Escaped from Devil's Island (il participe aussi à Detroit 9000, Shaft - The Capricorn Murders, Mean Johnny Barrows et Cry Freedom).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire