samedi 15 janvier 2011

Coming to America

Après le succès de son spectacle Eddie Murphy Raw et son incursion en tant que scénariste dans Beverly Hills Cop II, Eddie Murphy écrit ce scénario original et arrive à mener à bien son projet, réalisé par John Landis. La renommée d'Un prince à New-York sera mondiale.

COMING TO AMERICA - John Landis (1988)



Le Prince Akeem (Eddie Murphy) s'ennuie ferme dans son royaume de Zamunda. En plus, pour ses 21 ans, ses royaux parents (James Earl Jones & Madge Sinclair) ont prévu de lui faire épouser un fille qu'il n'a jamais vu. Avec son serviteur et ami Semmi (Arsenio Hall), ils décident de quitter le royaume et d'aller aux Etats-Unis, dans le Queens à New-York ; le Prince veut trouver une femme qui l'aime pour ce qu'il est, pas pour ce qu'il possède.
Ils prennent un appart glauque dans le Queens, et découvrent peu à peu l'Amérique. Rakeem un jour aperçoit la jolie Lisa, il en tombe amoureux. Pour l'approcher, Akeem et Semmi travaillent dans le fast-food de son père, Cleo McDowell (John Amos). Mais ils ne sont que de simples employés, et Lisa est fiancé avec le beau et prétentieux Daryll (Eriq La Salle)...
La notoriété de Murphy lui permet de postuler au scénario de ses films. Et l'on note une différence de taille puisque l'intrigue se situe dorénavant dans la communauté afro-américaine.
Rappellant l'influence de Pryor, Eddie Murphy et Arsenio Hall jouent plusieurs personnages secondaires (et comme Richard Pryor, dans Which Way Is Up ?, ils incarnent des vieux ou des pasteurs). La plus intéressante de ces incarnations étant un vieux Juif traînant au barbershop. A son père spirituel Pryor, Eddie Murphy emprunte aussi le nom de "Zamunda".

Réalisé par le très bon John Landis (à qui l'on doit des blockbusters tels The Blues Brothers, An American Werewolf in London, Trading Places, le mauvais Flic de Beverly Hills 3, et bien sûr les clips Thriller et Black or White du King of Pop, Michael Jackson), le film reste ambiguë. D'un coté, il s'inscrit dans une lignée d'un certain cinéma afro-américain, par des clins d'oeil appuyés et des marqueurs culturels forts, un casting plutôt impressionnant. Pourtant, il y a une persistance des traits particuliers aux stéréotypes hollywoodiens comme l'invisibilité des relations sexuelles et une représentation de l'Afrique et des Africains directement issue des pires fantasmes américains et plus généralement colonialistes.

Coté casting secondaire, on a droit à Eriq La Salle (Benton dans Urgences) qui interprète un savoureux jeune premier arrogant, une brève apparition de Cuba Gooding Jr. (pour son premier rôle sur grand écran), Paula Brown, Tanya Lynne Lee. Dans ces années-là, il n'y a quasiment pas de casting afro-américain sans Samuel L. Jackson, ce film ne fait donc pas exception.
L'on retrouve ensuite des stars de la vaque "soul cinema" : James Earl Jones, Madge Sinclair, John Amos (qui, dans la série Roots, incarna Kunta Kinte, surnom dont les vieux du barbershop affublent affectueusement le prince Akeem), et un -trop- court passage avec Calvin Lockhart.
Coté technique, ont aussi fait leurs classes dans les productions soul des années 70 : le montage est assuré par George Folsey Jr. (qui -comme pour Un fauteuil pour deux- produit le film), les coiffures par Robert L. Stevenson et le maquillage par Rick Baker (que l'on avait vu en gorille dans The Thing With Two Heads) qui permet de véritables transformations des deux comédiens principaux.
Martin Lawrence plancherait sur un remake, Return To Africa, dont le personnage central, un ouvrier du Queens, apprend qu'il est l'héritier d'un royaume africain...

2 commentaires:

Anonyme a dit…

The breathtaking wedding gown and the biggest gown in movie history. Mrs lisa joffer owns this pink wedding gown & train for her african nupials in zumunda africa the continent.

Anonyme a dit…

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