100 RIFLES - Tom Gries (1969)
Le shérif Lyedecker (Jim Brown) débarque dans un petit village mexicain à la recherche de Yaqui Joe Herrera (Burt Reynolds) ; celui-ci a dévalisé une banque de Phoenix et volé 6000 $ ; avec cette somme il compte acheter des armes pour les Indiens Yaqui, dont il est issu, et qui luttent contre le gouvernement mexicain.
Mais général Verdugo (Fernando Lamas) met en premier la main sur le voleur révolutionnaire et Lyedecker doit l'aider à s'échapper pour espérer le ramener après aux USA.
Ils parviennent momentanément à fausser compagnie au général et retrouvent Sarita (Raquel Welch), envoyée des rebelles pour récupérer les 100 fusils...
Western de bonne facture, il marque l'histoire du cinéma américain car il montre pour la première fois un scène d'amour entre un homme afro-américain et une femme blanche (Raquel Welsh racontera cette scène qui lui évoque plutôt de mauvais souvenirs dans Jim Brown : All-American) ; un second film, toujours avec Brown, rompt le tabou quelques mois après : The Grasshopper.
Cette scène a servi d'argument publicitaire (avec du teasing dans Playboy) pour faire la promotion du film et, plus généralement, le sex-appeal de Raquel Welsh, réellement torride à défaut de bien jouer, a boosté incontestablement les entrées.
Spécialisé dans les westerns, Tom Gries présente de réelles qualités de mise scène, et compose des plans méticuleux et réussis. Mais on peut regretter des coupes incongrues dûes à un montage raté qui rendent invraisemblantes certaines situations. Huit ans après, Tom Gries réalisera The Greatest, sur et avec Mohammed Ali.
La BOF est composée par un pilier de la musique d'Hollywood : l'incontournable Jerry Goldsmith. On lui doit entre les bandes originales de Lilies of the Field, Rio Conchos, A Patch of Blue, The Man, Take a Hard Ride ou encore des films plus grand public comme Rio Lobo, La planète des singes, Chinatown, Total Recall, Basic Instinct, Mulan...
Pour ce qui de la distribution, Jim Brown est celui qui s'en sort le mieux parmi le trio principal. Les trois personnages sont invraisembables : Burt Reynolds et Raquel Welch sont peu convaincants en indien, et finalement, même si le personnage d'un shériff noir n'est pas réaliste, Brown arrive à le faire exister, avec ce détachement et cette force qu'il sait donner à ses rôles.
Fernando Lamas, qui campe le sanguinaire général mexicain, pistonne probablement son filston Lorenzo Lamas (le pathétique chasseur de prime-motard de la série Le Rebelle), qui fait sa première expérience -et probablement sa meilleure- au cinéma.
Mais général Verdugo (Fernando Lamas) met en premier la main sur le voleur révolutionnaire et Lyedecker doit l'aider à s'échapper pour espérer le ramener après aux USA.
Ils parviennent momentanément à fausser compagnie au général et retrouvent Sarita (Raquel Welch), envoyée des rebelles pour récupérer les 100 fusils...
Western de bonne facture, il marque l'histoire du cinéma américain car il montre pour la première fois un scène d'amour entre un homme afro-américain et une femme blanche (Raquel Welsh racontera cette scène qui lui évoque plutôt de mauvais souvenirs dans Jim Brown : All-American) ; un second film, toujours avec Brown, rompt le tabou quelques mois après : The Grasshopper.
Cette scène a servi d'argument publicitaire (avec du teasing dans Playboy) pour faire la promotion du film et, plus généralement, le sex-appeal de Raquel Welsh, réellement torride à défaut de bien jouer, a boosté incontestablement les entrées.
Spécialisé dans les westerns, Tom Gries présente de réelles qualités de mise scène, et compose des plans méticuleux et réussis. Mais on peut regretter des coupes incongrues dûes à un montage raté qui rendent invraisemblantes certaines situations. Huit ans après, Tom Gries réalisera The Greatest, sur et avec Mohammed Ali.
La BOF est composée par un pilier de la musique d'Hollywood : l'incontournable Jerry Goldsmith. On lui doit entre les bandes originales de Lilies of the Field, Rio Conchos, A Patch of Blue, The Man, Take a Hard Ride ou encore des films plus grand public comme Rio Lobo, La planète des singes, Chinatown, Total Recall, Basic Instinct, Mulan...
Pour ce qui de la distribution, Jim Brown est celui qui s'en sort le mieux parmi le trio principal. Les trois personnages sont invraisembables : Burt Reynolds et Raquel Welch sont peu convaincants en indien, et finalement, même si le personnage d'un shériff noir n'est pas réaliste, Brown arrive à le faire exister, avec ce détachement et cette force qu'il sait donner à ses rôles.
Fernando Lamas, qui campe le sanguinaire général mexicain, pistonne probablement son filston Lorenzo Lamas (le pathétique chasseur de prime-motard de la série Le Rebelle), qui fait sa première expérience -et probablement sa meilleure- au cinéma.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire