dimanche 14 novembre 2010

Petey Wheatstraw

L'année 77 voit naître le punk, certes, mais c'est du coté du cinéma soul la fin de deux trilogies, celle réunissant Sidney Poitier et Bill Cosby ; tandis que dans un tout autre registre se conclue la série des Dolemite avec ce Petey Wheatstraw.

PETEY WHEATSTRAW - Cliff Roquemore (1977)

Petey a toujours été exceptionnel : de sa naissance épique (où il vient dans un corps de jeune adolescent exceptionnellement fort) à son apprentissage précoce des arts martiaux.
Adulte, Petey Wheatstraw (Rudy Ray Moore) fait des one-man show. Il doit justement se produire dans un club... Ses concurrents (Leroy Daniels & Ernest Mayhand), aux ordres de leur principal actionnaire Mr. White, ne l’entendent pas de cette oreille. Ils envoient leurs hommes de mains pour mettre un coup de pression à Petey et ses potes ; la rixe dérape et le jeune Larry est abattu. A l’enterrement, toute la bande à Petey se fait fusiller.
Mais Lucifer veille. Il propose à Petey sa réusurrection (et celles de ses amis) ainsi que d'immenses pouvoirs contre sa promesse d'épouser son hideuse fille. Petey accepte, mais à d'autres projet en tête...

Encore une fois, le produit que l'on a sous les yeux est totalement inclassable. Horreur et fantastique, comédie, arts martiaux et séquences sexy s'entrecroisent, suivant une logique sommaire. Tous les acteurs surjouent et les effet visuels relèvent d'un amateurisme assumé. Mais, pour les amoureux de bisseries, on confine au sublime dans le n'importe quoi ! Les plus savoureuses de ces louffoqueries sont sans doute la scène de baston en slip et débardeur verts, ou cette double scène où un Lucifer en jogging rouge offre à Petey ses diablesses pour son enterrement de vie de jeune garçon.
Cliff Roquemore reste derrière la caméra, tandis que Rudy continue de multiplier les casquettes d'acteur, créateur, scénariste, décorateur, producteur...

Comme d'habitude l'essentiel du casting est amateur ; au maximum certain tournent une dizaine de films (et souvent uniquement les productions de Moore). Et l'on retiendra les complices du début comme Cliff Roquemore à la réalisation, Jimmy Lynch, Lady "Queen Bee" Reed, Leroy Daniels, Ernest Mayhand...

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