jeudi 3 novembre 2011

Big Momma's House

Avec ce Big Mama et ses séquelles (Big Momma's House 2, et Big Mommas : Like Father, Like Son), Martin Lawrence entre décroche un de ces rôles qui collent à la peau...

BIG MOMMA'S HOUSE - Raja Gosnell (2000)



Malcolm Turner (Martin Lawrence) est agent du FBI, spécialiste de l'infiltration en costumes. Après une opération contre les organisateurs de combats canins clandestins. Mais une nouvelle mission se profile : le dangereux criminel Lester Vesco (Terrence Howard) s'est évadé, et le FBI soupçonne son ancienne petite amie, Sherry Pierce (Nia Long), de l'y avoir aidé.
Malcolm et son collègue John Maxwell (Paul Giamatti) débarquent donc en Georgie, chez la tante de Sherry, Big Momma, pour tenter de la confondre. Après avoir truffé sa maison de caméras et autres micros, Malcolm se fait passer pour elle auprès de Sherry et son fils Trent.
La tâche se complique : Trent s'attache à sa tante, un flic local un peu niais (Anthony Anderson) fourre son nez dans les affaires du FBI...
Dans la comédie pure, on peut dire que c'est le film qui a fait explosé Martin Lawrence auprès du grand public. Par grand public, j'entends -malheureusement- le public blanc, puisque Martin Lawrence jouait depuis une décennie dans dans des comédies pertinentes comme House Party, et a même réalisé une comédie sentimentale, A Thin Line Between Love and Hate, plutôt fine.
Je n'ai vu ce film que pour la préparation de ma thématique "comédies afro-américaines", et je le faisais avec une certaine appréhension. En fait, sans être un chef d'oeuvre, ce film n'est pas l'immonde navet lourdingue que j'imaginais. Plus rigolo et moins lourd que The Nutty Professor (auquel on pense vu les postiches arborées par l'acteur principal), la Big Momma campée par Lawrence reste digne, même si les situations apparaissent rocambolesques...

Les personnages secondaires apportent un certaine fraîcheur comme le crétin Anthony Anderson, le collègue blanc Paul Giamatti, le pasteur Cedric the Entertainer (pour sa première participation à un blockbuster, la même année où Spike Lee lui consacre un documentaire : The Original Kings of Comedy) ou la femme qui accouche Tichina Arnold (la mère de famille dans la série Everybody Hates Chris).
Découverte dans Made in America, Boyz N the Hood et Friday, Nia Long apporte la touche glamour et sexy indispensable à ce genre de blokbuster hollywoodien. Apparaissent aussi Starletta DuPois, le jeune Jascha Washington (Ennemi d'Etat, Last Holiday), Carl Wright, Phyllis Applegate et enfin Ella Mitchell -la "vraie" Big Mama- qui joue dans seulement trois films dont un blaxploitation d'horreur : Lord Shango.
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