samedi 17 septembre 2011

Exit Wounds

Deuxième partie de la trilogie d'action d'Andrzej Bartkowiak, Hors limites met à l'affiche Steven Seagal et DMX...

EXIT WOUNDS - Andrzej Bartkowiak (2001)

Orin Boyd (Steven Seagal) est un flic aux méthodes très musclées : il déjoue un attentat contre le vice-président des Etats-Unis en éliminant les assassins ; mais ses méthodes ne plaisent pas et il est transféré dans le quartier le plus chaud de Detroit.
Presque par hasard, Boyd s'intéresse à un dealer local, Latrell Walker flanqué de son lieutenant TK (DMX et Anthony Anderson). Mais les apparences peuvent être trompeuses...
Après Roméo Must Die, Andrzej Bartkowiak livre un pur film d'action avec grosses cylindrées, cascades improbables, bastons à tous les étages et courses poursuites effrénées... Ce film marque un retour réussi à l'action pour Steven Seagal (qui a la chance de ne pas être concurrencé par le piètre jeu de DMX).
La testostérone qui imbibe le film (tel le concours de taser entre flics) est heureusement tempérée par pas mal d'humour, en particulier grâce à Anthony Anderson et Tom Arnold. Voilà donc un bon film d'action bien mené, pas complètement décérébré et au casting alléchant.

C'est un des "meilleurs" films de Steven Seagal dans les années 2000 (avant son retour décalé dans Machete). Et il rassemble dans les seconds rôles un joli parterre d'acteurs afro-américains avec le rappeur DMX, Isaiah Washington (Strictly Business, Clockers, Girl 6, Get on the Bus, Mixing Nia, Bulworth, Hurricane Season, Romeo Must Die et la série Grey's Anatomy), Anthony Anderson -plutôt habitué des comédies comme Big Momma's House, Kingdom Come, Two Can Play That Game, Barbershop et King's Ransom) qui apporte donc une touche d'humour bienvenu, Michael Jai White (indissociable aujourd'hui de Black Dynamite), Arnold Pinnock (The Ladies Man, Down to Earth, Assault on Precinct 13, Get Rich or Die Tryin', ...), Phillip Jarrett (Phantom Punch) et l' "ancien" Bill Duke (que l'on retiendra surtout pour ses réalisations : Deep Cover, A Rage in Harlem et Hoodlum).

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