mercredi 23 mars 2011

Booty Call

En deux ans trois comédies romantiques assez similaires sortent sur les écrans et proposent une vision assez fraîches des relations amoureuses...

BOOTY CALL - Jeff Pollack (1997)



Rushon (Tommy Davidson) est un quadra romantique, il sort avec Nikki (Tamala Jones) depuis plusieurs semaines, mais les deux amoureux n'ont toujours pas consommé leur relation. Cette dernière propose un rendez-vous à Bunz, où ils devront chacun amener un ami.
Rushon invite donc son pote Bunz (Jamie Foxx), dragueur invétéré, et Nikki est accompagnée de Lysterine (Vivica A. Fox), une jeune femme très libérée. Une attirance sexuelle irrésistible relie les deux accompagnateurs, tandis que Rushon et Nikki ne parviennent toujours pas à conclure...
Rares sont les films à aborder la sexualité des Afro-Américains, si ce n'est Boomerang et She's Gotta Have It. Certes moins percutant, ce petit film (produit pour 7 milllions et qui en rapporte tout de même cinq fois plus) s'avère tout de même sympathique, traitant sans trop de lourdeur graveleuse de la sexualité de deux couples. Comme les films de Hudlin et de Lee, celui-ci ne se concentre pas uniquement sur ses héros masculins et donne une place au moins aussi importante aux femmes, à leurs désirs et leurs fantasmes.

Il y quelques longueurs, c'est sûr, mais aussi pas mal de trouvailles comiques, une réalisation parfois inspirée et une certaine humanité des personnages principaux. Enfin, les scènes de sexe sont plutôt rigolotes, en particulier entre les frasques de Vivica A. Fox qui aime faire l'amour alors que son amant lui déclame les "I am somedy !" de Jessie Jackson et "I have a dream" de Martin Luther King.

Le casting est sympathique -et plutôt restreint (comme les décors d'ailleurs) : Jamie Foxx, dont c'est le premier grand rôle, Tommy Davidson (tête d'affiche de Strictly Business mais assez rare sur les écrans, il semble abonné aux comédies romantiques puisqu'il joue l'année suivante dans Woo), Vivica A. Fox, Bernie Mac, Tamala Jones...

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