dimanche 13 novembre 2011

Black Knight

Avec Le chevalier Black, Martin Lawrence participe à un bon gros nanard indigent...

BLACK KNIGHT - Gil Junger (2001)



Jamal Walker (Martin Lawrence) travaille comme employé pour un parc d'attraction médiéval qui va devoir faire face à la concurrence. Mais Jamal n'a pas le temps de voir s'ouvrir le nouveau parc qu'il est projeté dans le passé, et débarque dans un "vrai" château fort. Il se fait passer pour un messager normand, bouffon de surcroit, nommé "Sky Walker". Mais le roi se vite compte de la supercherie, et Jamal se rejoint les rangs d'une rébellion, dont la jolie Victoria (Marsha Thomason) est membre...
Non seulement on a vu des dizaines de fois ce genre de transportation dans une époque antérieure, mais en plus la seule originalité est précisément ce qui rend ce film indigent : un Noir au Moyen-Age, qui débarque avec tous les stéréotypes affairant (jovial, coureur de jupon, musicien et danseur, créateur de mode...). Pour une fois les bénéfices sont à l'unisson de la qualité, tout deux largement négatifs.

Hallucinante ! Hallucinante la différence de jeu de Martin Lawrence entre les comédies réalisées par des Afro-Américains où, bien qu'exubérant, il dégage une certaine authenticité et ce produit hollywoodien où il sombre dans les caricatures, avec force grimaces, voix nasillarde sexualité faussement débridé (puisque comme toute bonne production hollywoodienne qui se respecte, le héros black disserte beaucoup mais consomme peu, et jamais à l'écran).
Par rapport aux comédies des années 80 ou 90, il y a beaucoup de références "ethniques", de Rodney King à Muhammad Ali, en passant par des pastiches de Malcolm X ou le slogan "All power to the people" ; or précisément, utilisées à tord et à travers elles renvoient à une vague mémoire afro-américaine, mais sont noyées dans l'ensemble et ne font que participer aux gags.

En plus, les effets spéciaux, les décors et les combats sonnent faux tout en se prenant visiblement au sérieux, ce qui ne permet même pas de classer ce film dans les bisseries sympathiques mais bien dans les navets à tendance raciste...
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