dimanche 15 janvier 2012

The Fighting Temptations

Un des sous-genre les plus répandus dans cette décennie 2000, c'est la comédie romantique ! Ici, elle rassemble l'ancien jeune premier Cuba Gooding Jr. et la talentueuse et splendide Beyoncé...

THE FIGHTING TEMPTATIONS - Jonathan Lynn (2003)



Monte Carlo, Georgie. Tante Sally, grande adepte de la paroisse du révérend Lewis (Wendell Pierce) et animatrice de sa chorale, décède et lègue 150 000 $ à son neveu, Darrin Hill (Cuba Gooding Jr.). Ce dernier, qui vient juste d'être licencié, pour son accumulation de mensonges, voit dans cet héritage une opportunité de rebondir. Mais une fois revenu dans son village natal pour les obsèques de Tante Sally, Darrin apprend que celle-ci a conditionné son don : il doit remonter la chorale et lui faire gagner la "Gospel Explosion".
Il hérite donc d'une chorale sans talent dont les membres sont sous la coupe de la bigotte Paulina (Latanya Richardson), qui avait fait partir sa mère du village 20 ans auparavant ! Darrin va devoir agrandir la chorale et choisit comme soliste son ancienne amie d'enfance : Lilly (Beyoncé Knowles)...
Programmé pour cartonner, le film propose un casting conséquent (et en particulier le duo principal sur lequel je reviendrais plus bas) et une équipe technique alignant des professionnels reconnus : Lisa Reynolds officie aux effets spéciaux, Stacye P. Branche, Patrice Coleman et Joanetta Stowers aux maquillages, Mary Jane Fort et Tracey White aux costumes, tandis que le casting est dirigé par Robi Reed. Le tout étant co-produit par Loretha C. Jones et Tierre Turner (qui débuta comme très jeune acteur dans les classiques blax Cornbread, Earl and Me, Bucktown et Friday Foster).
Sur le papier, il y a donc presque tout pour faire un bon film grand public... Le succès commercial et critique sera pourtant mitigé. La scénario est assez banal et repose sur les ressorts amplement connus du héros égoïste et parvenu qui au contact des ses racines populaires (et de la jolie fille) devient altruiste. Mais il est plutôt bien mis en image, les habitants de villages et les membres de la chorale sont bien dépeints, les scènes musicales réussies et le happy end au rendez-vous.
Le problème est à chercher dans l'écart criant entre les deux têtes d'affiche : Beyoncé Knowles offre une très bonne prestation et une interprétation musicale magistrale, en particulier sur Fever où elle est tout bonnement envoutante. Cuba Gooding Jr. est quant à lui plutôt médiocre (certes moins que dans The Boat Trip ou Daddy Day Camp).

Deux acteurs secondaires viennent apporter la touche comique : l'incontournable Mike Epps (second couteau récurrent dans des dizaines de comédies dont Next Friday, Dr. Dolittle 2, All About the Benjamins, How High, Friday After Next, Guess Who, Roll Bounce, The Honeymooners, Welcome Home, Roscoe Jenkins, Talk to Me, Soul Men, Next Day Air, Very Bad Trip, The Janky Promoters, Lottery Ticket et 35 and Ticking) et le comique Steve Harvey (dont on peut avoir un aperçu du talent dans The Original Kings of Comedy), dont la présence à l'écran est trop limitée. Se croisent aussi LaTanya Richardson (Hangin' with the Homeboys, Juice, Malcolm X, All About Us, Mother and Child), Wendell Pierce (A Rage in Harlem, Waiting to Exhale, Get on the Bus, Bulworth, Brown Sugar, Ray, I Think I Love My Wife, Night Catches Us et il incarnera B.B. King dans un biopic qui devrait sortir cette année), la jeune Chloe Bailey (Last Holiday, Gospel Hill, Meet the Browns), Lou Myers, L. Warren Young, Faizon Love... Ainsi que deux dinosaures qui débutèrent dans la blaxploitation avec respectivement Cotton Comes to Harlem et Five on the Black Hand Side : la chanteuse Melba Moore et Sonny Jim Gaines.

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