THE SPLIT - (1968)
De retour à Los Angeles, McClain (Jim Brown) s'installe chez son ex-femme Ellie (Diahann Carroll) et renoue contact avec Gladys (Julie Harris) qui lui propose un casse parfait : voler la recette d'un match de football ! Ils ont besoin d'une équipe et testent les prétendants en les piégeant pour voir leurs capacités. Le bagarreur Clinger, le tireur Negli, l'expert en électronique Gough et le chauffeur Kifka (Ernest Borgnine, Donald Sutherland, Warren Oates & Jack Klugman) sont donc rassemblés, avec Mc Clain comme chef et Gladys comme cerveau.
Le hold-up se passe plutôt bien, mais le plan déraille au moment du partage. L'ex-copine de Mc Clain, Ellie (Diahann Carroll) planque le magot, mais elle est tuée par son proprio (James Whitmore). Non seulement l'argent disparaît mais en plus l'Inspecteur Walter Brill (Gene Hackman) est sur l'affaire...
Voilà le premier film classé "R" de l'histoire, après la récente création de la classification MPAA. Il est surtout connu pour sa distribution alléchante, avec des acteurs confirmés et de jeunes comédiens devenus incontrounables aujourd'hui. La réunion de ces talents ces talents nous intéresse ici car c'est Jim Brown, l'ex-prodige des Cleveland Browns, qui en est l'élément central et unificateur. Il campe un gangster solide et froid qui d'abord se trouve à diriger de fortes têtes du milieu, puis à les affronter par la suite (et les vaincre, on s'en doute). S'il préfigure quelques personnages de la blaxploitation, ce genre de rôle est un des premiers du genre confié à un acteur afro-américain.
Plus généralement, j'ai trouvé ce film très agréable, bien mis en scène bien interprété, même si le jeu de Brown est un peu limité. Certains passages de la BO, en particulier la "visite" du stade de Los Angeles, sont percutants et enlevés. Il faut dire que c'est Quincy Jones qui est à la manoeuvre, alors...
Le film se compose de trois segments : la phase de recrutements des braqueurs est classique mais réussie, le casse rocambolesque et millimétré et la suite un peu tirée par les cheveux tant s'enchaînent les évènements. Cette dernière partie voit cependant intervenir James Whitmore (le journaliste grimmé en Noir de Black Like Me) et surtout Gene Hackman.
Le film se compose de trois segments : la phase de recrutements des braqueurs est classique mais réussie, le casse rocambolesque et millimétré et la suite un peu tirée par les cheveux tant s'enchaînent les évènements. Cette dernière partie voit cependant intervenir James Whitmore (le journaliste grimmé en Noir de Black Like Me) et surtout Gene Hackman.
Le reste du casting est tout aussi impressionnant avec deux des comparses de Brown sur The Dirty Dozen : Donald Sutherland et Ernest Borgnine. Citons aussi Julie Harris, Jack Klugman et Warren Oates (In the Heat of the Night, Drum, 1941).
Il faut aussi parler de Diahann Carroll (elle débute dans les classiques Carmen Jones puis Porgy and Bess, tient le rôle-titre dans Claudine, puis apparaît dans quelques projets afro-américains comme Roots 2, The Five Heartbeats, Eve's Bayou et dernièrement We the Peebles). Cependant, son rôle est assez peu intéressant (mais on notera l'effort notable de prêter une vie sentimentale au héros, chose encore rare à l'époque pour les personnages afro-américains).
Aux cascades, Jim est doublé par son homonyme Calvin Brown (...tick... tick... tick..., Across 110th Street, Man and Boy).
Aux cascades, Jim est doublé par son homonyme Calvin Brown (...tick... tick... tick..., Across 110th Street, Man and Boy).
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