THE DIRTY DOZEN - Robert Aldrich (1967)
Angleterre, 1944. A la veille du débarquement, le Major Reisman (Lee Marvin) se voit confier une périlleuse mission
top-secrète : prendre la tête d'une escouade de 12 criminels (Charles Bronson, Jim Brown, Donald Sutherland, Telly Savalas, John Cassavetes...). En échange de leur liberté, ces hommes sont chargés de tuer des officiers nazis réunis dans un manoir français, en prévision de Débarquement...



Soldat parmi douze autres, l'acteur Jim Brown est néanmoins révélé dans ce film. Et déjà, on peut voir qu'il préfigure les nouveaux rôles des Afro-Américains qui précèdent puis explosent lors de la vague blaxploitation : il est un héros viril, un homme moralement et physiquement droit,

Cependant quelques clichés ont la vie dure puisque cet intrépide héros meurt sous les balles nazies et l'ultime verrou psychologique n'est pas franchit : la sexualité. Alors que des prostitués sont offertes aux hommes pour les récompenser de leur travail, Brown n'apparaît dans aucun plan de danse et de flirt !

Quelques acteurs, blancs, réapparaîtront dans des films afro-américains et blax en particulier : Ernest Borgnine (qui incarne le coach Angelo Dundee dans The Greatest, et jouera avec Brown dans Ice Station Zebra et The Split), George Kennedy (tick... tick... tick...) et Robert Phillips (Slaughter, Detroit 9000, Shaft - The Capricorn Murders, I Escaped from Devil's Island, The Slams, Mean Johnny Barrows, Cry freedom). Et bien sûr Lee Marvin qui en pleine vague blaxploitation tiendra le premier rôle dans The Klansman.

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