mercredi 7 novembre 2012

Miss Melody Jones

Cinéaste marginal, Bill Brame débute avec Miss Melody Jones, un des plus mauvais films de la période...

MISS MELODY JONES - Bill Brame (1972)

Danseuse de club sexy, Melody Jones (Philomena Nowlin) est une jeune fille attirée par les projecteurs et elle est prête à tout pour réussir à Hollywood... Scott (Garth Howard), un réalisateur de seconde zone, lui propose un film qu'elle imagine le marchepied vers la gloire.
Employé comme script sur le film, Tim (Ronald Warden) s'éprend de la jeune fille et tente de l'aider...
Le script fait penser à Black Starlet ou Mahogany, mais le résultat est une pure catastrophe ! Le premier rôle est confiée à une débutante : Philomena Nowlin n'a a son actif qu'une apparition Five on the Black Hand Side (tout comme son accolyte Ronald Warden) ; il faut bien avouer que son jeu n'est guère convaincant mais surtout que sa voix est totalement in-sup-por-ta-ble ! Et malheureusement Brame lui donne de longs monologues qui mettent les nerfs à vif.
Habitué des prods blax fauchés, comme Blackenstein, Robert Caramico est le directeur de la photographie, probablement la personne la plus professionnelle sur le plateau ; il collabore ensuite durablement avec Fred Williamson (Boss Nigger, Mean Johnny Barrows, No Way Back et Death Journey).

Le film est long et ennuyeux, la réalisation faussement avant-guardiste plombe le rythme. Avec des moyens visiblement trop limités, Bill Brame se sort donc très mal de ce premier projet probablement sincère mais qui n'apparaît que comme un drame ultra Z (avec des scènes hilarantes comme une danse de Philomena Nowlin sur la plage au crépuscule avec en surimpression son visage endormi). Il se rattrapera heureusement deux ans plus tard avec le déjanté Baby Needs A New Pair Of Shoes, tout aussi bis mais plus convaincant.

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