WELCOME HOME, ROSCOE JENKINS
Malcolm D. Lee (2008)
Malcolm D. Lee (2008)
Le couple people par excellence ? C'est bien sûr le présentateur de talk-show R.J. Stevens et Bianca Kittles (Martin Lawrence & Joy Bryant), ancienne gagnante de Survivor.
R.J. n'a pas vu ses parents (James Earl Jones & Margaret Avery) depuis 9 ans, et sa moitié le convainc de se rendre en Georgie pour leurs noces d'or... et d'en faire un show de téléréalité qui renforcerait un peu plus leur côte de popularité.
Premier choc pour Bianca : son futur mari s'appelle en fait Roscoe Junior Jenkins. Deuxième choc : les pratiques culturelles et culinaires de la famille Jenkins ! Quant au troisième problème, c'est l'arrivée de la belle Lucinda et de Clyde (Nicole Ari Parker et Cedric the Entertainer), respectivement l'amour et le rival d'enfance de Roscoe...
Scénariste et réalisateur, Malcolm D. Lee présente une comédie plus intéressante qu'il n'y paraît. Il avait livré le drôlissime Undercover Brother et le très étonnant Roll Bounce. Ici, on s'amuse avec une sorte de dissertation sur le décalage entre la bourgeoisie parvenue afro-américaine et la culture populaire. Doté d'un solide budget de 27,5 millions, il double presque la mise réussissant ainsi ; par contre la critique
Le personnage campé par Martin Lawrence est moins exubérant et lourdingue que dans ses autres compositions (comme le catastrophique Black Knight), il est plutôt dans un rôle de père de famille plan-plan comme dans College Road Trip. Lawrence surjoue et grimaçe comme à son habitude, mais Malcol D. Lee ne base pas son film sur les uniques performances de son acteur principal.
Ainsi es membres de la famille Jenkins, et leurs interprètes bien choisis, viennent donner du relief au héros et donnent vie à ce choc des cultures entre les manières précieuses et individualistes du couple médiatique et le mode de vie populaire et familial : bio, végétalisme, yoga et soccer contre travers de porcs ruisselant de graisse, pâtisseries, bacon fris, cornbread et baseball ! Le casting est parfait : le grand James Earl Jones -acteur majeur mais sous-utilisé et trop souvent limité à la mythique voix de Dark Vador- et la rare Margaret Avery (Cool Breeze, Hell Up in Harlem, The Fish That Saved Pittsburgh, The Color Purple, Meet the Browns...) campent les parents authentiques ; Mo'Nique, Mike Epps et Michael Clarke Duncan jouent les cousins du cru et Nicole Ari Parker le fantasme adolescent. Quant à Cedric the Entertainer (Ride, Big Momma's House, The Original Kings of Comedy, Kingdom Come, les Barbershop, The Honeymooners, Talk To Me et prête sa voix dans Dr. Dolittle 2, Ice Age, les Madagascar ou encore la série animée The Proud Family) il entre à merveille dans son rôle de trouble-fête
Bien sûr, y a quelques blagues un peu pataudes et gratuitement graveleuses, mais l'ensemble est de mon point de vue réussi (surtout comparé à ce type de film choral où l'on se perd trop souvent dans la multitude de personnages annexes).
Premier choc pour Bianca : son futur mari s'appelle en fait Roscoe Junior Jenkins. Deuxième choc : les pratiques culturelles et culinaires de la famille Jenkins ! Quant au troisième problème, c'est l'arrivée de la belle Lucinda et de Clyde (Nicole Ari Parker et Cedric the Entertainer), respectivement l'amour et le rival d'enfance de Roscoe...
Scénariste et réalisateur, Malcolm D. Lee présente une comédie plus intéressante qu'il n'y paraît. Il avait livré le drôlissime Undercover Brother et le très étonnant Roll Bounce. Ici, on s'amuse avec une sorte de dissertation sur le décalage entre la bourgeoisie parvenue afro-américaine et la culture populaire. Doté d'un solide budget de 27,5 millions, il double presque la mise réussissant ainsi ; par contre la critique
Le personnage campé par Martin Lawrence est moins exubérant et lourdingue que dans ses autres compositions (comme le catastrophique Black Knight), il est plutôt dans un rôle de père de famille plan-plan comme dans College Road Trip. Lawrence surjoue et grimaçe comme à son habitude, mais Malcol D. Lee ne base pas son film sur les uniques performances de son acteur principal.
Ainsi es membres de la famille Jenkins, et leurs interprètes bien choisis, viennent donner du relief au héros et donnent vie à ce choc des cultures entre les manières précieuses et individualistes du couple médiatique et le mode de vie populaire et familial : bio, végétalisme, yoga et soccer contre travers de porcs ruisselant de graisse, pâtisseries, bacon fris, cornbread et baseball ! Le casting est parfait : le grand James Earl Jones -acteur majeur mais sous-utilisé et trop souvent limité à la mythique voix de Dark Vador- et la rare Margaret Avery (Cool Breeze, Hell Up in Harlem, The Fish That Saved Pittsburgh, The Color Purple, Meet the Browns...) campent les parents authentiques ; Mo'Nique, Mike Epps et Michael Clarke Duncan jouent les cousins du cru et Nicole Ari Parker le fantasme adolescent. Quant à Cedric the Entertainer (Ride, Big Momma's House, The Original Kings of Comedy, Kingdom Come, les Barbershop, The Honeymooners, Talk To Me et prête sa voix dans Dr. Dolittle 2, Ice Age, les Madagascar ou encore la série animée The Proud Family) il entre à merveille dans son rôle de trouble-fête
Bien sûr, y a quelques blagues un peu pataudes et gratuitement graveleuses, mais l'ensemble est de mon point de vue réussi (surtout comparé à ce type de film choral où l'on se perd trop souvent dans la multitude de personnages annexes).
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