Acteur puis enseignant, il a débuté dans le cinéma quand les Noirs y étaient encore rares. Bien sûr, ses premiers rôles furent d'insignifiants garçon d’ascenseur, chauffeur de taxi et autre serviteur. Son premier vrai rôle, il le décroche le rôle d'un militant dans un film progressiste : Black Like Me (l'adaptation du livre de John Howard Griffin, Dans la peau d'un Noir).
Puis il décroche enfin un premier rôle dans Dutchman, écrit par Amiri Baraka. Il joue des rôles de soutien auprès de Frank Sinatra dans Le Détective, et de Fred Astaire et Petula Clark dans La Vallée du Bonheur ou de Sidney Poitier dans The Lost Man. (d'ailleurs pour la petite histoire, Freeman jouer le rôle de Poitier dans la comédie musicale adaptée de Lilies of the Field)
En 1971, il se lance dans la réalisation avec A Fable, un film malheureusement introuvable.
Etonnament Al Freeman Jr. "échappe" à la vague blax' et prend plutôt le chemin des séries comme Hot L Baltimore et surtout la série télévisée One Life to Live grace à laquelle il décroche l'Emmy Howard du meilleur acteur en 1979. Il est le premier Afro-Américain à obtenir ce prix !
La même année, dans Roots : The Next Generations, il incarne le leader Malcolm X (dans la période précédent son assassinat, lorsqu'il travaille à sa biographie avec Alex Hailey, interprété par James Earl Jones). Treize ans plus tard, ce n'est donc pas sans raison que Spike Lee lui confie le rôle d’Elijah Muhammad dans son Malcolm X. Nouvelle récompense, cette fois plus politique : la NAACP « Image Awards for achievement in the arts and entertainment ».
Après de sporadiques apapritions dans diverses séries, il tire sa révérence à la caméra de Maya Angelou dans Down in the Delta. Il se consacre ensuite à l'enseignement du cinéma et du jeu à l'Howard University de Washington.
C'est une part du cinéma afro-américain qui s'en va...
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