Madea (Tyler Perry) découvre Jennifer, une jeune fille de 16 ans, et ses deux jeunes frères (Hope Olaide Wilson, Kwesi Boakye & Freddy Siglar) de cambrioler sa maison. Elle les tance mais leur offre le gite et le couvert, puis fait appel à la seule famille qu'ils ont, leur tante April (Taraji P. Henson).
Celle-ci vit la nuit en travaillant comme chanteuse, dort le jour, est portée sur l'alcool et s'intéresse à elle-même ; elle vit avec un Randy (Brian White), un homme marié et père de deux enfants. Ainsi, dans un premier temps, April ne veut pas garder ses neveux, mais la mort de sa mère -leur grand-mère- va changer l'amener à se questionner sur sa vie...
Celle-ci vit la nuit en travaillant comme chanteuse, dort le jour, est portée sur l'alcool et s'intéresse à elle-même ; elle vit avec un Randy (Brian White), un homme marié et père de deux enfants. Ainsi, dans un premier temps, April ne veut pas garder ses neveux, mais la mort de sa mère -leur grand-mère- va changer l'amener à se questionner sur sa vie...
Comme à son habitude, Tyler Perry écrit (et adapté de sa pièce), réalise, produit et joue ; il peut encore une fois se targuer d'un succès certain (avec plus de 50 millions de dollars au box office) et, plus rare, d'appréciations plutôt positive des critiques.
Il faut bien avouer qu'en concentrant son scénario autour d'un groupe restreint de protagoniste, Perry échappe à ses démons artistiques. Cette clarification du script est déjà amorcée dans Meet the Browns, et permet une lecture plus simple.
Bien entendu, la morale chrétienne est toujours centrale et c'est même la première fois que l'Eglise et ses représentants -tel le chanteur et pasteur Marvin Winans (qui apparaissait déjà dans la série House of Payne- vertèbre autant un de ses films (d'habitude, les pieux discours sont portés par divers personnages). Ainsi, je veux bien admettre que voilà le meilleur volet de la saga avec Madea, techniquement réussi, bien réalisé et rythmé ; autant je me sens bien loin de l'idéologie véhiculée par Tyler Perry, même si ses personnages féminins sont torturées et s'avèrent agréablement combattifs.
De fait, le travail d'actrice de Taraji P. Henson (Talk To Me, ou encore la maman du récente Karate Kid) est assez phénoménal, et elle habite totalement son personnage égoïste, dépressif et torturé.
Le jeune premier altruiste est un latino-américain : Adam Rodriguez (remarqué dans CSI : Miami). Le salaud complet est campé par Brian White (The Best Man, Mr 3000, Steppin', Daddy's Little Girls, The Game Plan, Good Deeds). Quant à la jeune Hope Olaide Wilson, elle est promise à une jolie carrière.
Perry délaisse momentanément ses vieilles actrices fétiches pour se tourner vers les chanteuses Gladys Knight, "the Empress of Soul", et la "Queen Of Hip-Hop Soul" : Mary J. Blige.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire