THE ZEBRA KILLER - William Girdler (1974)

Mais le tueur (James Pickett) brouille les rares pistes puisqu'il office grimmé en Noir...
Avec l'aide de son complice scénariste Gordon C. Layne, William Gridler s'inspire de faits
divers réels (une série d’assassinats de Blancs en Californie) et réalise une pure pépite du cinéma bis.

Il s'entoure des producteurs David Sheldon (dont la liste des films parle pour lui : The Thing with Two Heads, Blacula, Black Mama, White Mama, Slaughter, Black Caesar, Coffy, Slaughter's Big Rip-Off, Hell Up in Harlem, Bamboo Gods and Iron Men, Foxy Brown, Sugar Hill, Golden Needles, Truck Turner, Cooley High, Friday Foster,...) et Philip Hazelton (Hammer et Bucktown) ainsi que du réalisateur Arthur Marks.
Ce film possède de véritables qualités -la composition de James Pickett et les scènes de meurtres halletantes- mais il est rempli d'incohérence temporelle, d'oublis scénaristiques (une relation semble préexister entre le tueur et le flic), mal finalisé
et monté à la va-vite (avec un sortie précipitée pour coller à l'actualité). Il bénéficier de différents titres plus ou moins accrocheurs comme Panic City ou Combat Cops.

The Zebra Killer est aussi souvent présenté comme une déclinaison blaxploitation de L'inspecteur Harry. En tout cas Austin Stoker en adopte la non-chalance, le coté désabusé et les méthodes musclées. Le film repose sur un autre pilier : le jeu parfait de James Pickett en tueur psychopathe sévissant grimmé en black face, perché et flippant (grâce aussi à la musique de Jerry Styner, le compositeur de tick... tick... tick...).
A ce jour, il n'y a pas de réédition en copie correcte et on doit se
contenter d'une copie très moyenne qui tourne sur le net.

Gridler s'entoure d'une bande d'acteurs mineurs présents sur Abby et Sheba Baby (Charles Kissinger, Mary Minor, Joan Ray, Mike Henry, Bill Wilson...). Il décroche tout de même un caméo de D'Urville Martin et donne un rôle à Juanita Moore (Cabin in the Sky, Up Tight, !, Skin Game, Fox Style, The Mack, Thomasine & Bushrod).