mardi 18 mai 2010

The Beast Must Die

Retitré Black Werewolf, ou encore Le mystère de la bête humaine pour la version française, le film nous invite dès l'ouverture à devenir un détective. Il ne s'agit pas de trouver un assassin, mais plutôt un loup-garou.

THE BEAST MUST DIE - Paul Annett (1974)


Tom Newcliffe (Calvin Lockhart), un chasseur invétéré, millionaire et excentrique, nourrit le projet de tuer un loup-garou. Avec sa femme Caroline (Marlene Clark). ils vivent dans un manoir, truffé de pièges et de caméras. Pour mettre à exécution son projet, Tom Newcliffe invite plusieurs amis -tous liés à des meutres sauvages- en son manoir. Tout cela à l'approche de la pleine lune.
A l'occasion d'un dîner, il révèle à ses invités que l'un d'entre eux est un lycanthrope, et les soumet à différents tests.
Son gardien, Pavel, puis certains invités se font éviscérer par le loup-garou.
La chasse continue pour le millionnaire...

Habitué des séries, Paul Annett signe là son premier film. L'ambiance est teintée de Agatha Christie et de Cluedo,
Le budget n'est visiblement pas énorme mais bien utilisé, même si le loup-garou lui-même eût mérité plus de boulot. La scène d'ouverture est entraînante. Mais dans l'ensemble, ce sont moins les scènes gores ou d'action que l'ambiance feutrée et les personnages très pittoresques du manoir qui font tout le charme du film.
Petite bizarerie : la scène d'ouverture dont j'ai parlé (avec l'invite à découvrir qui est le loup-garou) et, un quart d'heure avant la fin, le film nous propose "The Break Werewolf", une pause de 30 secondes permettant aux spectateurs de réfléchir pour savoir sous quelle identité se cache le loup-garou.

Ce film est habituellement classé dans la Blaxploitation, probablement à cause de la B.O. parfois soul de Douglas Gamley et surtout de la présence au sommet de l'affiche de deux stars de l'époque : Calvin Lockhart (Halls of Anger, Cotton Comes to Harlem, Uptown Saturday Night, Let's Do It Again, Coming to America) et Marlene Clark (Slaves, Putney Swope, Slaughter, Ganja & Hess, Enter the Dragon, Lord Shango...). Ils se retrouvent tous les deux dans le fort sympathique The Baron.

4 commentaires:

foxybronx a dit…

La B.O. est sympathiquement funky, c'est dommage qu'elle reste inédit en disque à ce jour.

Melvin X a dit…

"sympathiquement funky", comme c'est bien dit...
Foxy, puisque je te tiens, quand est-ce que Le Chat Qui Fume prévoit la sortie de la collection SoulCat ?

foxybronx a dit…

Ca approche à grand pas = les 3 nouveaux DVD blaxploitation sortent au mois de juin. ;)

Anthony a dit…

J'ai eu l'occasion de voir celui-ci récemment... Sympathique en effet, même si j'ai eu tendance à trouver ça un peu nanar par moment (notamment à cause du loup-garou évidemment)... Le casting tient la route et le concept du "Break Werewolf" est excellent quand on regarde le film avec des potes, chacun peut lancer son pari !