BOGUS - Norman Jewison (1996)
Albert (Haley Joel Osment) vit avec sa mère et une troupe de cirque qui joue à Las Vegas. Alors que sa mère meurt dans un accident de voiture, il est confié à sa "marraine" -Harriet Franklin (Whoopi Goldberg)- qu'il n'a jamais vu et qui, elle, ne soupçonne même pas son existence.
Durant le voyage, il s'invente un ami magicien français nommé Bogus (Gérard Depardieu) qui l'accompagne dans sa nouvelle vie...
Comment le même réalisateur peut produire des films aussi différents qualitativement que In the Heat of the Night, Bogus et Hurricane Carter ? Toujours est-il que Norman Jewison livre là un film sans grand intérêt qui s'avère aussi un véritable gouffre financier puisqu'il rapporte seulement 4 millions pour un budget, relativement important, de 30 millions.
On ne dénombre pas les passages mièvres sur la famine en Ethiopie, l'enfant qui sommeille en chaque adulte... Tout cela finissant en apothéose par un ballet improbable de Whoopi et Depardieu massacrant Mon manège à moi.
En outre, idéologiquement, on pourrait discourir des heures sur le personnage de Whoopi, présenté comme raciste et égoïste (elle-même adoptée, elle a du mal à accepter de devenir la tutrice d'un gamin blanc). En plus, là où bien souvent son talent peut s'exprimer (comme dans Jumpin' Jack Flash ou Sister Act), on la sent restreinte dans son jeu et hésitante entre le comique exubérant et la compassion maternante... Gérard Depardieu ne relève pas le niveau et propose une interprétation attendue et calibrée en magicien/pédopsychiatre français.
Pour être complet, nottons que Julia L. Walker, la coiffeuse en titre Whoopi, est toujours de la partie, et Bob Minor est crédité comme coordonnateur des cascades.
Durant le voyage, il s'invente un ami magicien français nommé Bogus (Gérard Depardieu) qui l'accompagne dans sa nouvelle vie...
Comment le même réalisateur peut produire des films aussi différents qualitativement que In the Heat of the Night, Bogus et Hurricane Carter ? Toujours est-il que Norman Jewison livre là un film sans grand intérêt qui s'avère aussi un véritable gouffre financier puisqu'il rapporte seulement 4 millions pour un budget, relativement important, de 30 millions.
On ne dénombre pas les passages mièvres sur la famine en Ethiopie, l'enfant qui sommeille en chaque adulte... Tout cela finissant en apothéose par un ballet improbable de Whoopi et Depardieu massacrant Mon manège à moi.
En outre, idéologiquement, on pourrait discourir des heures sur le personnage de Whoopi, présenté comme raciste et égoïste (elle-même adoptée, elle a du mal à accepter de devenir la tutrice d'un gamin blanc). En plus, là où bien souvent son talent peut s'exprimer (comme dans Jumpin' Jack Flash ou Sister Act), on la sent restreinte dans son jeu et hésitante entre le comique exubérant et la compassion maternante... Gérard Depardieu ne relève pas le niveau et propose une interprétation attendue et calibrée en magicien/pédopsychiatre français.
Pour être complet, nottons que Julia L. Walker, la coiffeuse en titre Whoopi, est toujours de la partie, et Bob Minor est crédité comme coordonnateur des cascades.
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