Bingo Long (Billy Dee Williams) est un grand lanceur de la Negro American League à la fin des années 30 ; il ne supporte plus les conditions de travail imposée par le proprio de son équipe, Sallison Potter.
Avec le receveur Leon Carter (James Earl Jones), ils décident de monter leur propre équipe et débauchent des joueurs dont Joe Calloway (Stan Shaw) et Charlie Snow (Richard Pryor).
Les Motor Kings de Bingo Long prennent la route et jouent contre les équipes locales qu'ils rencontrent pendant leur périple.
Voyant d'un mauvais oeil l'ascension de ces concurrents, Sallison Potter leur propose un marché : rencontrer les Negro All-Stars. S'ils gagnent, l'équipe sera intégéré à la Negro American League, dans le cas contraire, chaque sportif devra réintégrer son staff d'origine. Mais le cupide Potter envoie ses gorilles kidnapper Joe Calloway.
Produit par Berry Gordy le boss de la Motown, cette incursion dans la blaxploitation est plutôt étonnante de la part de John Badham à qui l'on doit par exemple Saturday Night Fever et War Games. Il paraît même que Universal et Berry Gordy avaient d'abord jeté leur dévolu sur Spielberg (qui aurait refusé).
Au final, c'est un petit film agréable, plutôt bien réalisé et qui ne nécessite pas un bac+7 en baseball. Bien au contraire, il donne même envie de se pencher sur l'histoire de ce sport. En plus le fond peut être sérieux, évoquant l'exploitation des sportifs et bien sûr la ségrégation, mais dans l'ensemble le ton reste toujours léger. Un divertissement intelligent en somme.
Chaque personnage renvoie à des noms connus du base-ball comme Jackie Robinson, le premier Afro-Américain à jouer dans la prestigieuse Major League Baseball (proche du personnage joué par Stan Shaw) et tandis que la corpulante Mabel Bing renvoie à la seule femme propriétaire d'une équipe, Effa Manley.
Billy Dee Williams et James Earl Jones tiennent leur rôle à merveille -et l'on se ne peut que regretter leur sous-utilisation au fil des années 80. Le casting, assuré par Don Phillips, fait la part belle aux seconds rôles hauts en couleur à l'image de Richard Pryor (qui tente par tous les moyens d'intégrer la MLB, se faisant passer tantôt pour Carlos Nevada, un latino, tantôt un amérindien, le Chef Takahoma), le cascadeur et acteur Jophery C. Brown, Stan Shaw, DeWayne Jesse, Mabel King, Tony Burton, Sam Laws ou encore Alvin Childress (Amos Jones, du criticable mais mythique Amos & Andy).
Avec le receveur Leon Carter (James Earl Jones), ils décident de monter leur propre équipe et débauchent des joueurs dont Joe Calloway (Stan Shaw) et Charlie Snow (Richard Pryor).
Les Motor Kings de Bingo Long prennent la route et jouent contre les équipes locales qu'ils rencontrent pendant leur périple.
Voyant d'un mauvais oeil l'ascension de ces concurrents, Sallison Potter leur propose un marché : rencontrer les Negro All-Stars. S'ils gagnent, l'équipe sera intégéré à la Negro American League, dans le cas contraire, chaque sportif devra réintégrer son staff d'origine. Mais le cupide Potter envoie ses gorilles kidnapper Joe Calloway.
Produit par Berry Gordy le boss de la Motown, cette incursion dans la blaxploitation est plutôt étonnante de la part de John Badham à qui l'on doit par exemple Saturday Night Fever et War Games. Il paraît même que Universal et Berry Gordy avaient d'abord jeté leur dévolu sur Spielberg (qui aurait refusé).
Au final, c'est un petit film agréable, plutôt bien réalisé et qui ne nécessite pas un bac+7 en baseball. Bien au contraire, il donne même envie de se pencher sur l'histoire de ce sport. En plus le fond peut être sérieux, évoquant l'exploitation des sportifs et bien sûr la ségrégation, mais dans l'ensemble le ton reste toujours léger. Un divertissement intelligent en somme.
Chaque personnage renvoie à des noms connus du base-ball comme Jackie Robinson, le premier Afro-Américain à jouer dans la prestigieuse Major League Baseball (proche du personnage joué par Stan Shaw) et tandis que la corpulante Mabel Bing renvoie à la seule femme propriétaire d'une équipe, Effa Manley.
Billy Dee Williams et James Earl Jones tiennent leur rôle à merveille -et l'on se ne peut que regretter leur sous-utilisation au fil des années 80. Le casting, assuré par Don Phillips, fait la part belle aux seconds rôles hauts en couleur à l'image de Richard Pryor (qui tente par tous les moyens d'intégrer la MLB, se faisant passer tantôt pour Carlos Nevada, un latino, tantôt un amérindien, le Chef Takahoma), le cascadeur et acteur Jophery C. Brown, Stan Shaw, DeWayne Jesse, Mabel King, Tony Burton, Sam Laws ou encore Alvin Childress (Amos Jones, du criticable mais mythique Amos & Andy).
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