Au début des annés 40, J.D. Walker -une petite frappe de la Nouvelle Orléans- est tué, accusé d'un meurtre qu'il n'a pas commis...
Trente ans plus tard, Ike (Glynn Turman) vit une vie tranquille, faite d'études en droit, de match de foot et de sortie avec sa compagne Christella (Joan Pringle). Un soir de sortie avec des amis, il participe à un spectacle d'hypnose. Pendant la scéance, il voit une drôle de scène.
Irrésistiblement attiré par le tonitruant pasteur Elija Bliss (Louis Gossett Jr.), il assiste à ses prêches et il rencontre sa fille Roberta (Alice Jubert) qui ressemble trait pour trait à celle de ses visions...
La paranoïa s'installe. Petit à petit le voilà possédé par l'esprit, il est en prise à de véritables crises de schyzophrénie ; il bat Christella, agresse une cliente de son taxi et singe coiffure et costume du défunt J.D. Walker et marche dans ses pas pour découvrir la vérité sur sa mort.
On ne peut pas accuser Arthur Marks d'avoir épuisé le filon de la blax'. Il en a au contraire exploré les nombreuses possibilités : chacun de ses films traite de thèmes différents, met en avant des actrices et acteurs différents et s'intéresse à des genres différents (le film policier avec Detroit 9000, l'action testostéronnée à la Bucktown, l'espionnage et le charme dans Friday Foster et la comédie avec The Monkey Hustle). C'est dans un polar fantastique, plus ou moins d'horreur, qu'il nous entraîne cette fois.
Grace à un scénario plutôt bien ficelé et une bonne BO (qui ressemble presque à un rap de RZA lors de la scène finale), Arthur Marks nous transporte à travers les quartiers chauds de New Orleans, les clubs de striptease glauques, les églises noires et les entrepôts crasseux.
Les sous-titres ne donnent pas entière satisfaction pour ce qui est de l'exactitude, à l'image du docteur proposant à Glynn de fumer un peu de beuh alors que le sous-titres français parle de repos... Mais on ne va pas bouder notre plaisir puisque ce JD's Revenge est facilement disponible dans la collection Soul Cinema.
Performance sans accroc de Glynn Turman qui alterne à merveille les rôles d'étudiant modèle et de dangereux psychopathe. Une vraie performance.
Celui qui incarna Fiddler dans Roots, Louis Gossett Jr. campe un pasteur prêchant contre le diable blanc, dans la plus pure tradition de Chester Himes.
On reconnaît quelques seconds rôles habituels : Alice Jubert, Fuddle Bagley, Stephanie Faulkner, David McKnight et surtout l'incroyable Bob Minor en mari cocufié dans la scène ci-dessous.
Trente ans plus tard, Ike (Glynn Turman) vit une vie tranquille, faite d'études en droit, de match de foot et de sortie avec sa compagne Christella (Joan Pringle). Un soir de sortie avec des amis, il participe à un spectacle d'hypnose. Pendant la scéance, il voit une drôle de scène.
Irrésistiblement attiré par le tonitruant pasteur Elija Bliss (Louis Gossett Jr.), il assiste à ses prêches et il rencontre sa fille Roberta (Alice Jubert) qui ressemble trait pour trait à celle de ses visions...
La paranoïa s'installe. Petit à petit le voilà possédé par l'esprit, il est en prise à de véritables crises de schyzophrénie ; il bat Christella, agresse une cliente de son taxi et singe coiffure et costume du défunt J.D. Walker et marche dans ses pas pour découvrir la vérité sur sa mort.
On ne peut pas accuser Arthur Marks d'avoir épuisé le filon de la blax'. Il en a au contraire exploré les nombreuses possibilités : chacun de ses films traite de thèmes différents, met en avant des actrices et acteurs différents et s'intéresse à des genres différents (le film policier avec Detroit 9000, l'action testostéronnée à la Bucktown, l'espionnage et le charme dans Friday Foster et la comédie avec The Monkey Hustle). C'est dans un polar fantastique, plus ou moins d'horreur, qu'il nous entraîne cette fois.
Grace à un scénario plutôt bien ficelé et une bonne BO (qui ressemble presque à un rap de RZA lors de la scène finale), Arthur Marks nous transporte à travers les quartiers chauds de New Orleans, les clubs de striptease glauques, les églises noires et les entrepôts crasseux.
Les sous-titres ne donnent pas entière satisfaction pour ce qui est de l'exactitude, à l'image du docteur proposant à Glynn de fumer un peu de beuh alors que le sous-titres français parle de repos... Mais on ne va pas bouder notre plaisir puisque ce JD's Revenge est facilement disponible dans la collection Soul Cinema.
Performance sans accroc de Glynn Turman qui alterne à merveille les rôles d'étudiant modèle et de dangereux psychopathe. Une vraie performance.
On reconnaît quelques seconds rôles habituels : Alice Jubert, Fuddle Bagley, Stephanie Faulkner, David McKnight et surtout l'incroyable Bob Minor en mari cocufié dans la scène ci-dessous.
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