DEATH DIMENSION - Al Adamson (1978)
Un vieux scientifique a mis au point une arme ultime pour le compte de "The Pig" (Harold Sakata), un gangster doublé d'un proxénète. Mais le professeur, empli de remords de voir sa puissante bombe de gel utilisée à de mauvaises fin, se suicide tandis que son assistante Felicia Roberts (Patch Mackenzie) s'enfuit avec les plans.
Le capitaine Gallagher (George Lazenby) met sur l'affaire son meilleur élément, enquêteur hors-pair et expert en arts martiaux : le Lieutenant Ash (Jim Kelly)...
C'est la seconde collaboration de Jim Kelly et d'Al Adamson, un des pâpes du bis des 70s. Black Samourai était déjà bel exemple de navet hallucinant et foutraque ; Death Dimension reste dans la même veine mais avec des ingrédients encore plus osés.
Adamson s'appuie sur un casting qui représente ce qu'il veut montrer de son film. D'abord il y aura du kun-fu avec Jim Kelly, vraiment flamboyant et aérien, et un certain Myron Bruce Lee, asiatique dont le principal talent est de savoir vaguement se battre et surtout de posséder un patronyme qui sonne bien sur les affiches, rappelant le duo mythique d'Enter the Dragon. Enfin il s'agira d'un film d'espionnage à la James Bond : Adamson arrive à réunir Harold "Oddjob" Sakata, mémorable pour son rôle de tueur au chapeau dans Goldfinger, et George Lazenby qui incarna, un seule fois, l'agent 007.
L'ensemble tient difficilement la route. Adamson n'est pas au mieux de sa forme mais pour les amateurs de films fauchés et/ou des prouesses chorégraphiques de Jim Kelly, ce Death Dimension mérite le détour.
L'ensemble tient difficilement la route. Adamson n'est pas au mieux de sa forme mais pour les amateurs de films fauchés et/ou des prouesses chorégraphiques de Jim Kelly, ce Death Dimension mérite le détour.
Pour ma part, le gros plus du film vient de la présence de Bob Minor. Celui-ci est un des cascadeurs emblématique de la blaxploitation et le premier Afro-Américain à intégrer la puissante Stuntmen's Association of Motion Pictures. Bob Minor tient souvent lieu de figurant, et se retrouve au mieux avec quelques phrases et des claques à la clé (comme dans Three Tough Guys, Scream Blacula Scream ou JD's Revenge). Il joue ici un vrai rôle de bon gros méchant, caricatural à souhait, avec son visage balafré, son bracelet clouté et ses cris gutturaux. Pas un grand rôle mais au moins l'occasion de voir ce grand oublié de la blax et du cinéma en général.
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