ORIGINAL GANGSTAS - Larry Cohen (1996)
Le gang des Rebels sème la terreur à Gary, Indiana. Ils assassinent d'abord un jeune basketteur puis tentent de supprimer le vieux Bookman, témoin de la fusillade et prêt à parler aux flics... Son fils, John (Fred Williamson) -un ancien footballeur qui a quitté le ghetto- revient pour venger son père et veut détruire les Rebels, par tous les moyens nécessaires. Séparés, la mère le père du jeune assassiné, Laurie Thompson et Jake Trevor (Jim Brown & Pam Grier), s'allient avec lui. John, Laurie et Jack, créateurs des Rebels 20 ans plus tôt, vont tout mettre en œuvre pour empêcher le gang de sévir à nouveau et de pourrir la vie des habitants du quartier.
Tout y passe : de la tentative de médiation par le pasteur (Paul Winfield), à des cours d'autodéfense pour tout le quartier, en passant par une infructueuse collaboration avec la police de l'Inspecteur Slatten (Robert Forster). Mais c'est en retrouvant leurs vieux camarades de gang (Richard Roundtree & Ron O'Neal) que les choses vont s'accélérer...
Le projet, apparemment pharaonique, ne coûte que 5 millions de dollars ; ainsi comme les résultats d'exploitation ne sont pas fabuleux, la perte financière reste limitée. Larry Cohen (Black Caesar et Hell Up in Harlem) est aux commandes et reprend sa caméra pour mettre en scène les 5 grandes stars de la blaxploitation : Fred Williamson, Pam Grier, Jim Brown, Ron "Super Fly" O'Neal, Richard "Shaft" Roundtree !
Si les scènes de gang sont largement convenues (le chef sans âme, le fou de la gâchette au look de pimp, la guerre avec les autres gangs...), les scènes avec les héros des 70s sont bien menées. Comment ne pas adorer la scène où la dream team de la blaxploitation chargent en ligne sur les loubards ?
Bien sûr, on peut comparer les kilos en plus des uns et des autres, mais les scènes d'action sont rondement menées. La scène du cours de self défense organisé par Pam Grier est vraiment géniale. Et Cohen s'amuse à truffer son film de private jokes dignes d'un fan adolescent.
Des 70s aux 90s, les problèmes de pauvreté, de violence, de drogue et de racisme demeurent. Mais la désindustrialisation est passé par là, et l'insouciance ambiante, les costumes colorés et les luttes émancipatrices qui irriguaient la blax' ont disparues. Ainsi, le film peut ressembler à un mea culpa (les ex-Rebels ont créés un monstre qu'il faut empêcher de nuire) et peut éventuellement être interprété comme un espèce d'enterrement de la blax' et de ses gangsters sympathiques...
Cinq ans avant le Jackie Brown de Tarantino, Larry Cohen réunit Pam Grier et Robert Forster, deux acteurs représentatifs du cinéma d'exploitation. En outre, à par les cinq stars de la blaxploitation déjà citées, on retrouve quelques autres représentant des soul movies, comme Paul Winfield (Sounder, Trouble Man, Gordon's War, la mini-série King ou A Hero Ain't Nothin' But a Sandwich entre autres) ou Isabel Sanford (Guess Who's Coming To Dinner, Hickey and Boggs, Soul Soldier, Lady Sings the Blues puis Sprung)
Bien entendu, quelques acteurs de la nouvelle génération viennent compléter la distribustion comme Godfrey (The Cookout, Soul Plane, Phat Girlz), le maquereau The Bishop Don Magic Juan ou encore les rapeurs Yukmouth, Scarface, Bushwick Bill et Shyheim Franklin du Wu-Tang Clan.
Tout y passe : de la tentative de médiation par le pasteur (Paul Winfield), à des cours d'autodéfense pour tout le quartier, en passant par une infructueuse collaboration avec la police de l'Inspecteur Slatten (Robert Forster). Mais c'est en retrouvant leurs vieux camarades de gang (Richard Roundtree & Ron O'Neal) que les choses vont s'accélérer...
Le projet, apparemment pharaonique, ne coûte que 5 millions de dollars ; ainsi comme les résultats d'exploitation ne sont pas fabuleux, la perte financière reste limitée. Larry Cohen (Black Caesar et Hell Up in Harlem) est aux commandes et reprend sa caméra pour mettre en scène les 5 grandes stars de la blaxploitation : Fred Williamson, Pam Grier, Jim Brown, Ron "Super Fly" O'Neal, Richard "Shaft" Roundtree !
Si les scènes de gang sont largement convenues (le chef sans âme, le fou de la gâchette au look de pimp, la guerre avec les autres gangs...), les scènes avec les héros des 70s sont bien menées. Comment ne pas adorer la scène où la dream team de la blaxploitation chargent en ligne sur les loubards ?
Bien sûr, on peut comparer les kilos en plus des uns et des autres, mais les scènes d'action sont rondement menées. La scène du cours de self défense organisé par Pam Grier est vraiment géniale. Et Cohen s'amuse à truffer son film de private jokes dignes d'un fan adolescent.
Des 70s aux 90s, les problèmes de pauvreté, de violence, de drogue et de racisme demeurent. Mais la désindustrialisation est passé par là, et l'insouciance ambiante, les costumes colorés et les luttes émancipatrices qui irriguaient la blax' ont disparues. Ainsi, le film peut ressembler à un mea culpa (les ex-Rebels ont créés un monstre qu'il faut empêcher de nuire) et peut éventuellement être interprété comme un espèce d'enterrement de la blax' et de ses gangsters sympathiques...
Cinq ans avant le Jackie Brown de Tarantino, Larry Cohen réunit Pam Grier et Robert Forster, deux acteurs représentatifs du cinéma d'exploitation. En outre, à par les cinq stars de la blaxploitation déjà citées, on retrouve quelques autres représentant des soul movies, comme Paul Winfield (Sounder, Trouble Man, Gordon's War, la mini-série King ou A Hero Ain't Nothin' But a Sandwich entre autres) ou Isabel Sanford (Guess Who's Coming To Dinner, Hickey and Boggs, Soul Soldier, Lady Sings the Blues puis Sprung)
Bien entendu, quelques acteurs de la nouvelle génération viennent compléter la distribustion comme Godfrey (The Cookout, Soul Plane, Phat Girlz), le maquereau The Bishop Don Magic Juan ou encore les rapeurs Yukmouth, Scarface, Bushwick Bill et Shyheim Franklin du Wu-Tang Clan.
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