MARS ATTACKS ! - Tim Burton (1996)
Alors que les Martiens s'apprêtent à atterrir sur le sol américain, le President Dale (Jack Nicholson) prépare leur arrivée, s'intéressant plus aux retombées médiatiques qu'aux stratégies défensives. Or, les petits hommes verts s'avèrent moins pacifiques que prévu et envahissent méthodiquement la Terre.
Alors que le President Dale, sa femme et leur fille (Glenn Close & Natalie Portman) se retranchent dans la Maison Blanche, des anonymes vont lutter contre les envahisseurs ! Que ce soient un jeune homme du Kansas Richie Norris et sa grand-mère (Lukas Haas & Sylvia Sidney) ou un ancien boxeur (Jim Brown) qui rêve de retrouver son foyer...
Alors que le President Dale, sa femme et leur fille (Glenn Close & Natalie Portman) se retranchent dans la Maison Blanche, des anonymes vont lutter contre les envahisseurs ! Que ce soient un jeune homme du Kansas Richie Norris et sa grand-mère (Lukas Haas & Sylvia Sidney) ou un ancien boxeur (Jim Brown) qui rêve de retrouver son foyer...
Les compteurs s'égalisent entre le coût de productions et les bénéfices engendrés (autour de 100 millions de dollars chacun). Mars Attacks ! peut être classée comme une parodie, un pastiche des films d'invasions extra-terrestres, à la fois nostalgique d'une certain cinéma des années 50s à 70s et critique des superproductions des 90s (présenté à tord comme une réponse "intelligente" à Independence Day, or on peut déjà trouver dans ce dernier nombre d'indices d'un second degré équivalent). Tim Burton y allie avec brio humour et action, et une bonne dose de cynisme sur le monde politique et médiatique.
Le casting rassemble de grandes stars de l'époque : Jack Nicholson, Pierce Brosnan, Natalie Portman, Glenn Close, Danny DeVito, Sarah Jessica Parker, Michael J. Fox, Jack Black... ou encore Tom Jones, en caricature de lui-même : hilarant ! Mais la place de ce film sur ce blog est due à l'utilisation de Pam Grier et Jim Brown, signant le début d'un certaint retour en grâce sur grand écran.
On passe, encore aujourd'hui -peut-être même plus !?- un bon moment en regardant ce film ; mais Tim Burton se perd probablement un peu en consacrant un si gros budget pour des effets spéciaux qui auraient gagné à plus d'amateurisme assumé. Cependant les effets sont réussis, et confié à une vieille connaissances des amateurs des films blax les plus spectaculairement mauvais : Michael Fink. Celui-ci s'essaya à la réalisation avec Black Force et Velvet Smooth, puis se reconvertit avec succès dans les effets visuels.
Dernière déception : le rôle du président des USA devait être confié à Warren Beatty qui refusa, malheureusement.
Preuves de sa nostalgie des films anciens, Burton offre quelques rôles à d'illustres ancêtres du cinéma tels Sylvia Sidney, Rance Howard, John Finnegan ou encore Rod Steiger (le shériff dans In the Heat of the Night) et à trois stars de la blaxploitation : le musculeux Jim Brown et la sex symbol des années soul Pam Grier. Paul Winfield, le troisième, est moins connu et cantonné aux rôles de soutien. Ces trois ambassadeurs des années soul se retrouvent la même année dans Original Gangstas.
Les enfants de Grier et Brown sont joués par Brandon Hammond (Menace II Society, Tales from the Hood, Waiting to Exhale, Space Jam, Soul Food, Blue Hill Avenue) et Ray J (Steel, A Day in the Life).
Quelques acteurs blancs de second plan reviennent dans quelques films "black", tels Joe Don Baker (Golden Needles, The Distinguished Gentleman et Panther) et J. Kenneth Campbell (Bulworth, Blue Streak, Guess Who).
Le casting rassemble de grandes stars de l'époque : Jack Nicholson, Pierce Brosnan, Natalie Portman, Glenn Close, Danny DeVito, Sarah Jessica Parker, Michael J. Fox, Jack Black... ou encore Tom Jones, en caricature de lui-même : hilarant ! Mais la place de ce film sur ce blog est due à l'utilisation de Pam Grier et Jim Brown, signant le début d'un certaint retour en grâce sur grand écran.
On passe, encore aujourd'hui -peut-être même plus !?- un bon moment en regardant ce film ; mais Tim Burton se perd probablement un peu en consacrant un si gros budget pour des effets spéciaux qui auraient gagné à plus d'amateurisme assumé. Cependant les effets sont réussis, et confié à une vieille connaissances des amateurs des films blax les plus spectaculairement mauvais : Michael Fink. Celui-ci s'essaya à la réalisation avec Black Force et Velvet Smooth, puis se reconvertit avec succès dans les effets visuels.
Dernière déception : le rôle du président des USA devait être confié à Warren Beatty qui refusa, malheureusement.
Preuves de sa nostalgie des films anciens, Burton offre quelques rôles à d'illustres ancêtres du cinéma tels Sylvia Sidney, Rance Howard, John Finnegan ou encore Rod Steiger (le shériff dans In the Heat of the Night) et à trois stars de la blaxploitation : le musculeux Jim Brown et la sex symbol des années soul Pam Grier. Paul Winfield, le troisième, est moins connu et cantonné aux rôles de soutien. Ces trois ambassadeurs des années soul se retrouvent la même année dans Original Gangstas.
Les enfants de Grier et Brown sont joués par Brandon Hammond (Menace II Society, Tales from the Hood, Waiting to Exhale, Space Jam, Soul Food, Blue Hill Avenue) et Ray J (Steel, A Day in the Life).
Quelques acteurs blancs de second plan reviennent dans quelques films "black", tels Joe Don Baker (Golden Needles, The Distinguished Gentleman et Panther) et J. Kenneth Campbell (Bulworth, Blue Streak, Guess Who).
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