ONE DOWN, TWO TO GO - Fred Williamson (1982)
Chuck (Jim Kelly) est le capitaine d'une équipe californienne venant concourir dans un tournoi de karaté. Avec son ami Ralph (Richard Roundtree), il se rend compte que les combats sont truqués par le mafieu Rossi (Peter Dane). Après cette découverte, Chuck est victime d'une tentative d'assassinat et la fille de Ralph de viol...
Pour contrer la vengeance des mafieux et remettre la main sur l'argent perdu dans le tournoi truqué, ils appellent à la rescousse leurs anciens collègues new-yorkais, Cal et J (Fred Williamson & Jim Brown).
Pour contrer la vengeance des mafieux et remettre la main sur l'argent perdu dans le tournoi truqué, ils appellent à la rescousse leurs anciens collègues new-yorkais, Cal et J (Fred Williamson & Jim Brown).
Une fois passée le plaisir de voir défiler à l'écran les noms des quatre acteurs principaux de la blaxploitation (Richard "Shaft" Roundtree, Jim Kelly, Fred "the Hammer" Williamson et Jim Brown) l'intérêt s'étiole rapidement au fil des longs combats d'ouverture et de la lourdeur avec laquelle l'intrigue est mise en place. On se raccroche au duo Brown/Williamson (qui fonctionne grâce à une réelle complicité hors plateau), à de trop rares combats ou bien des répliques ultimes comme "You're maybe good in Kung Fu but I'm an expert in Gun Fu!", mais l'ensemble est très moyen pour un fan de la blaxploitation et probablement inepte pour quelqu'un qui n'a jamais vu un film des nos héros.
Ce film vient une fois encore confirmer que Fred Williamson est un piètre réalisateur, sans sens de la mise en scène. En témoigne la scéquence de présentation entre lui et Jim Brown : la caméra les suit en voiture pendant trois minutes, avec une platitude extrême et une mauvaise musique typique des années 80 ! En outre, même si notre quatre "blax'star" sont réunis sur le papier, on les voit trop peu ensemble et leur jeu, comme leur importance dans le scénario, est par trop inégal. Par exemple, impossible de comprendre d'où vient l'idée saugrenue de blesser Chuck/Jim Kelly dès le début et de l'empêcher ainsi d'exposer ses talents martiaux (celui-ci est d'ailleurs habitué aux rôles étonnemment limités lorsqu'ils jouent avec ses amis, comme dans Take a Hard Ride, où il incarne un Indien muet). On en arrive même à regretter ce gâchis d'un casting quasi-inédit (il faudra attendre Original Gangstas de Larry Cohen, mais cette fois malheureusement sans Kelly).
Dans la distribution, on peut noter pêle-mêle une belle brochette d'acteurs italo-américains : Joe Spinell, Tony Gazzo et Willi Cicci (qui jouent dans les deux premiers volets, respectivement, de The Godfather et Rocky) et Peter Dane (Black Samurai, Black Starlet). Il y aussi les actrices afro-américaines Paula Sills (No Way Back et Disco 9000) et Angela Robinson, mariée à l'aceteur John Witherspoon, elle apparaît dans The Meteor Man ou Soul Plane.
L'équipe des cascades est des plus étoffées avec Captain Haggerty -un dresseur de chien au physique immanquable, qui est tour à tour cascadeurs et acteurs-, Harry Madsen (Superfly, Claudine, Aaron Loves Angela, The Wiz, The Hitter, See No Evil, Hear No Evil, New Jack City, Inside Man...), Frank Ferrara (The Warriors, The Last Dragon, The Last Boy Scout, Hoffa, Sugar Hill, Woo, Amistad, Head of State, Bad Boys II, Hitch, I Am Legend, Meet Dave, The Taking of Pelham 1 2 3...) et Aaron Banks, un médiatique prof de karaté (qui coache Williamson depuis Mean Johnny Barrows).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire