Peter Sanderson (Steve Martin) est un avocat d'affaire ambitieux, bourreau de travail et plutôt coincé qui cache à ses collègues que sa femme l'a quitté. Il s'autorise cependant une folie : il chate avec Charlene Morton (Queen Latifah) et les deux cyber-tourtereaux se rencontrent enfin. Or Charlene n'est ni juriste, ni bardée de diplômes et surtout c'est une Afro-Américaine, échappée de prison en sus !
Elle compte sur Peter pour l'aider à prouver son innocence et est prête à utiliser tous les moyens pour s'assurer son soutien...
Si certain petit film que l'on aborde négativement peuvent s'avérer plus sympathique que prévu, j'avais regardé celui-ci avec l'à-priori positif de l'hilarant Bowfinger avec Steve Martin et Eddie Murphy et la déception fut d'autant plus grande ! Le film a pourtant été un succès inattendu, en quintuplant les bénéfices par rapport au coût de production (165 millions de dollars contre 33). La BO est signé du compositeur aux multiples thèmes cultes de Mission impossible à Mannix en passant par Starsky & Hutch : Lalo Schifrin (on lui doit aussi dans la période blax les BOF de Golden Needles, Hit ! et Enter the Dragon).
De facture assez classique sur la forme, le film a l'apparence sur le fond d'un prêche pour la tolérance... Or tout fonctionne sur des préjugés racistes, c'est à dire une différenciation entre Blancs et Noirs et l'attribution à chacun de stéréotypes. Je suis d'ailleurs fort étonné que Queen Latifah, qui co-produit par ailleurs, ait décroché pour l'occasion la récompense annuelle de la NAACP ?!? Celle-ci se retrouve quand même dans le costume d'une mammy, la nounou traditionnelle des films sur le Vieux Sud et une figure récurrente des productions hollywoodienne raciste !
Si l'on accroche au genre, le duo Martin/Latifah peut faire sourire ; pour ma part le plus amusant est probablement Eugene Levy, dont le rôle de pervers libineux est assez drôle.
Relégués à quelques rôles subalternes, les Noirs sont peu présents dans le casting, citons Jernard Burks (The Preacher's Wife, Down to Earth, Starsky & Hutch, Four Brothers), Tracey Cherelle Jones (Don't Be a Menace..., The Players Club, Baby Boy), Sundy Carter (State Property, Boss'n Up, Soul Plane, Next Day Air), Steve Harris (Sugar Hill, Diary of a Mad Black Woman), et le rappeur chrétien Deezer D (Cool as Ice, CB4, Fear of a Black Hat, The Great White Hype, Bones).
De facture assez classique sur la forme, le film a l'apparence sur le fond d'un prêche pour la tolérance... Or tout fonctionne sur des préjugés racistes, c'est à dire une différenciation entre Blancs et Noirs et l'attribution à chacun de stéréotypes. Je suis d'ailleurs fort étonné que Queen Latifah, qui co-produit par ailleurs, ait décroché pour l'occasion la récompense annuelle de la NAACP ?!? Celle-ci se retrouve quand même dans le costume d'une mammy, la nounou traditionnelle des films sur le Vieux Sud et une figure récurrente des productions hollywoodienne raciste !
Si l'on accroche au genre, le duo Martin/Latifah peut faire sourire ; pour ma part le plus amusant est probablement Eugene Levy, dont le rôle de pervers libineux est assez drôle.
Relégués à quelques rôles subalternes, les Noirs sont peu présents dans le casting, citons Jernard Burks (The Preacher's Wife, Down to Earth, Starsky & Hutch, Four Brothers), Tracey Cherelle Jones (Don't Be a Menace..., The Players Club, Baby Boy), Sundy Carter (State Property, Boss'n Up, Soul Plane, Next Day Air), Steve Harris (Sugar Hill, Diary of a Mad Black Woman), et le rappeur chrétien Deezer D (Cool as Ice, CB4, Fear of a Black Hat, The Great White Hype, Bones).
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