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mercredi 24 novembre 2010

Disco Godfather

Avec Le Camé, Rudy Ray Moore clôt ses apparitions cinématographiques des années. Même si ce dernier film est en deça des précédents, il aura marqué de son empreinte les comédies et contribuer à étoffer de ses délires déjantés ce ce qu'on appelle la blaxploitation.

DISCO GODFATHER - J. Robert Wagoner (1979)

Tucker Williams (Rudy Ray Moore) est propriétaire le d'un club, doublé d'un ex-flic qui s'essaye au deejaying.
Lorsque son neveu Bucky tombe dans le coma suite à une overdose d'Angel Dust (et des hallucinations cauchemardesques, peuplées de sorcières et de basketteurs mort-vivants) Tucker Williams va lutter contre le fléau, en profitant de son club pour sensibiliser son public. Mais surtout, avec l'aide de ses anciens collègues et de ses proches, il va tout faire pour faire tomber le réseau mafieu à l'origine du trafic.
Ce Disco Godfather reprend les ingrédients qui avaient fait le succès de Dolemite, The Human Tornado et Petey Wheatstraw, rajoute une grosse dose de disco pour coller à la mode... Mais , à mon goût, l'inspiration tout comme l'étonnement ne sont plus au rendez-vous, le rythme est plus lent, les scènes de club trop longues (près d'1/4h pour la scène d'ouverture).
On retrouve heureusement quelques folies scénaristiques et visuelles comme ces étranges basketteurs de l'au-delà ou le redneck champion de Av.

Restent les complices de toujours -Jerry Jones (en docteur, plutôt qu'en flic), Lady Reed et Jimmy Lynch- ou d'un ou deux films comme West Gale, Dino Washington, le karateka Howard Jackson, Xavier Chatman, Iola Henry, Leroy Daniels
La grande Carol Speed -l'héroïne possédée de Abby- apparaît dans un rôle trop peu développé (mais R.R. Moore partage tout de même dificilement le leadership sur ses films surtout avec les personnage féminins).
On retrouve aussi quelques seconds rôles croisés ici et là tel Antar Mubarak (Car Wash), Marilyn Coleman (Willie Dynamite, Which Way Is Up ?, la série White Shadow, I'm Gonna Git You Sucka, Menace II Society, ...), et marque le début de longues carrières comme Keith David, Hawthorne James et Julius Carry (inoubliable "Shogun of Harlem" de The Last Dragon).

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