JUICE - Ernest R. Dickerson (1992)
Harlem, 1991. Roland Bishop (2pac Shakur), Quincy "Q" Powell (Omar Epps), Raheem Porter (Khalil Kain) et Erin "Steel" Thurman (Jermaine Hopkins) sèchent les cours et utilisent leur temps libre à traîner dans les rues, à squatter une salle d'arcade où ils s'affrontent à Street Fighter et volent des 33 tours de rap. Leurs journées sont aussi rythmées par les embrouilles avec un gang de latinos et le harcèlement de la police.
Les quatre amis -qui se surnomment "The Wrecking Crew"- se convainquent de faire un braquage. Q hésite : il a réussi une audition pour devenir DJ et doit se produire le samedi soir.
Finalement, il accepte et le crew braque un vieil épicier. Mais Bishop pète un plomb et assassine le commerçant sans raison, puis Raheem qui s'opposait à lui...
Pour cette première réalisation, Dickerson vise juste. S'appuyant sur un excellent soundtrack, il propose un film en deux parties bien maîtrisées ; la première, plus proche du documentaire bon-enfant sur la vie des ados de Harlem, une sorte de Cooley High transposé dans les années 90, et la deuxième beaucoup plus sombre suit la fuite en avant dans la violence de Bishop/2Pac et tombe dans le drame psychologique et le thriller haletant.
Difficile de ne pas chercher d'analogie dans la forme avec le maître Spike Lee, dont on reconnaît l'influence ne serait-ce que dans la scène d'ouverture où un rap survolté qui accompagne les quatre protagonistes dans leur réveil (quasiment calquée sur Do the Right Thing).
Les quatre amis -qui se surnomment "The Wrecking Crew"- se convainquent de faire un braquage. Q hésite : il a réussi une audition pour devenir DJ et doit se produire le samedi soir.
Finalement, il accepte et le crew braque un vieil épicier. Mais Bishop pète un plomb et assassine le commerçant sans raison, puis Raheem qui s'opposait à lui...
Pour cette première réalisation, Dickerson vise juste. S'appuyant sur un excellent soundtrack, il propose un film en deux parties bien maîtrisées ; la première, plus proche du documentaire bon-enfant sur la vie des ados de Harlem, une sorte de Cooley High transposé dans les années 90, et la deuxième beaucoup plus sombre suit la fuite en avant dans la violence de Bishop/2Pac et tombe dans le drame psychologique et le thriller haletant.
Difficile de ne pas chercher d'analogie dans la forme avec le maître Spike Lee, dont on reconnaît l'influence ne serait-ce que dans la scène d'ouverture où un rap survolté qui accompagne les quatre protagonistes dans leur réveil (quasiment calquée sur Do the Right Thing).
Le casting fait la part belle aux pionniers du mouvement hip-hop à travers un des personnages principaux : le quasi-légendaire 2Pac qui s'en tire très bien alternant le gangster sans scrupule et le bon garçon incompris. Apparaissent aussi Queen Latifah, Fab 5 Freddy, Dr. Dre et Ed Lover (qui tiendront les premiers rôles l'année suivante dans Who's the Man ?), EPMD (Erick Sermon et Parrish Smith), Treach, Special Ed, DJ Red Alert...
On a aussi droit à Samuel L. Jackson, Rony Clanton (le mémorable Sonny Carson) en inspecteur de police et à Lauren Jones qui joue la mère de Raheem (ex-femme de Michael Schultz qui assure le casting de Cooley High, et qui joue de petits rôles dans The Liberation de L.B. Jones et Car Wash).
Enfin, Ernest R. Dickerson s'appuie sur le monteur Sam Pollard (lui aussi complice de Spike Lee), les cascadeurs David S. Lomax et Jeff Ward, et l'incontournable directrice de casting black Jaki Brown.
On a aussi droit à Samuel L. Jackson, Rony Clanton (le mémorable Sonny Carson) en inspecteur de police et à Lauren Jones qui joue la mère de Raheem (ex-femme de Michael Schultz qui assure le casting de Cooley High, et qui joue de petits rôles dans The Liberation de L.B. Jones et Car Wash).
Enfin, Ernest R. Dickerson s'appuie sur le monteur Sam Pollard (lui aussi complice de Spike Lee), les cascadeurs David S. Lomax et Jeff Ward, et l'incontournable directrice de casting black Jaki Brown.
En plus d'être bon rappeur, il était bon acteur, le Tupac..
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