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mercredi 15 janvier 2014

Money Train

Toujours dans la catégorie de buddy movies interraciaux, voilà une superproduction qui surfe à la fois sur le succès de Speed et du duo Snipes/Harrelson, déjà éprouvé dans White Men Can't Jump...

MONEY TRAIN - Joseph Ruben (1995)

John et Charlie (Wesley Snipes & Woody Harrelson) sont des demi-frères pour le moins (d)étonnant qui font équipe dans la brigade de sécurité du métro new-yorkais. En ces périodes de fêtes, les deux hommes pourchassent un ennemi coriace : un mystérieux tueurs en série (Chris Cooper) qui brûle les guichetières.
Outre cette traque, les deux frères voient s'accumuler les problèmes : leur supérieur -Patterson (Robert Blake)- les a dans le nez, ils veulent tous les deux soritr avec leur jolie collègue Grace Santiago (Jennifer Lopez) et Charlie a de gros soucis financier...
Le scénario se décompose en deux parties assez distinctes. La première suit le travail des deux héros pour choper un psychopathe qui incendie les guichets ; c'est l'occasion de développer les personnages principaux et elle se limite à un film policier très classique. La seconde partie, trop courte, change de cap et se transforme en course-poursuite effrénée à bord du fameux train et un changement de statut de notre duo Snipes/Harrelson...
Le budget de production est assez important (68 millions de dollars) et essentiellement utilisé dans les effets spéciaux de ce dernier tronçon. Le film est un gros succès au box office et connaît une carrière internationale. Il subit par contre les foudres de la critique, et provoque une polémique politicienne, alimentée par le candidat républicain à la Présidence Bob Dole, sur la violence et la mauvaise influence, suite à illuminé qui attaqua des guichets de la même manière que le personnage incarné par Chris Cooper.

Quelques mots sur le duo interracial, dont le traitement remonte clairement mon avis sur ce film. Wesley Snipes est le "bon Noir" typique, ultra-honnête et qui soutient son incapable de demi-frère dans toutes ses embrouilles ; cependant il n'est pas désexué, élément central bien qu'irréaliste dont est affublé ce genre de personnage. Ainsi, le premier rôle masculin couche avec le premier rôle féminin (en l'occurence l'électrique Jennifer Lopez), figure classique du cinéma mais de laquelle les Afro-Américains sont souvent privés jusque dans ces années-là.

Pour finir, évoquons le casting où de petits rôles sont tenus par des Afro-Américains, dont Flex Alexander (Juice, The Sixth Man, Snakes on a Plane et de nombreuses séries) et deux camarades de Spike Lee : Nelson Vasquez (Do the Right Thing, Girl 6 et Summer of Sam) et surtout Bill Nunn (sur School Daze, Do the Right Thing, Mo' Better Blues et He Got Game, il joue aussi New Jack City, Sister Act, Bulletproof et la trilogie des Spiderman).

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