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dimanche 12 janvier 2014

Nothing to Lose

Dans le sous-genre "duo interracial", on compte ce très banal Rien à perdre...

NOTHING TO LOSE - Steve Oedekerk (1997)

Nick Beam (Tim Robbins) est un directeur publicitaire à qui tout sourit : poste important, "collaborateurs" zélés, femme aimante et maison luxeuse... Mais tout bascule lorsqu'il se rend compte que sa femme le trompe avec son patron !
Il déambule alors en voiture à travers la ville, jusque dans les ghettos où un voleur à la petite semaine, Terrance Paul Davidson (Martin Lawrence) alias T-Paul,  le braque pour voler sa voiture. Au lieu d'obtempérer, Nick accélère et gaze le pseudo-braqueur, puis le kidnappe jusqu'en Arizona.
Sans le sous, les deux hommes vont commencer à braquer quelques commerces. Lorsque Nick imagine un gros coup : voler l'argent dans le coffre de sa société (et se venger ainsi de son patron adultère)...

Ici réalisateur, Steve Oedekerk est avant tout scénariste ; il écrit pour le show In Living Color et livre aussi de comédies lourdingues telles The Nutty Professor et sa séquelle Nutty Professor II: The Klumps ou encore Ace Ventura en Afrique. Difficile donc de nourrir trop d'attentes sur cette comédie. Et de ce point de vue, on est pas déçu.

Martin Lawrence et Tim Robbins (dont le rôle dans Jungle Fever était autrement plus politiquement incorrect) se retrouvent donc dans un buddy movie rigolo, mais d'une banale conformité dans la répartition des rôles du duo interracial.
Rien de bien neuf du coté des représentations où, si l'on résume, le héros incontestable est le Blanc, certes momentanément dépressif, mais surtout riche, éduqué, sexué... et son faire-valoir le bouffon noir, forcément pauvre et donc voleur (ce qu'en plus il ne sait pas très bien faire).

Sans doute le duo le plus marrant est-il tenu par Giancarlo Esposito -acteur fétiche de Spike Lee- et John C. McGinley (acteur blanc relativement connu qui intervient souvent dans des films "blacks" tels Set It Off, Surviving the Game, Are We Done Yet ? ainsi que le personnage "The White Shadow" dans Les Boondocks).


On retiendra éventuellement la présence de la petite Penny Bae Bridges qui joue pas mal à lépoque (par exemple dans Space Jam ou Baadasssss !), et surtout d'une ancêtre du cinéma afro-américain moderne : Irma P. Hall qui débuta en 73 aux cotés de Raymond St. Jacques et Philip Michael Thomas dans l'excellent Book of Numbers.



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