TALK TO ME - Kasi Lemmons (2007)
Petey Greene (Don Cheadle) est DJ dans l'émission de la prison. Il convainc un de ses co-détenus de menacer de se suicider, Petey négocie une remise de peine avec le directeur et feint de convaincre le faux suicidaire de n'en rien faire.
A sa sortie de prison, il tente par tous les moyens -et avec l'aide de Vernell (Taraji P. Henson)- de travailler pour la radio W.O.L. : il s'invite sur la station, organise des manifs devant la radio, parie son poste au billard...
Il est finalement engagé, produit par Dewey Hughes (Chiwetel Ejiofor) qui devient peu à peu son ami. Son talent et son franc-parler lui apportent célébrité et reconnaissance ; il teste tous les formats : stand up, TV... Mais l'envers du décor est moins rose : alcoolisme, mal-être, vie sentimentale chaotique...
Ce très bon film n'a pas eu la chance d'être bien diffusé en France ; et le DVD (uniquement en zone 1) propose seulement une version 4:3 redécoupée (qui s'agrandit mystérieusement à plusieurs reprises).
Ce n'est pas un biopic fidèle, plusieurs anecdotes semblent inventées, des traits de caractère divergents et des personnages mal représentés ; mais, le personnage incarné par Don Cheadle reste très crédible, humain et talentueux.
L'atmosphère des années 60, puis 70, est bien dépeinte. D'abord les noms et les références sont abondantes : le "Mister Tibbs" donné à Dewey par Petey (en référence au personnage de Sidney Poitier), les citations de King ou de Malcolm, la chronique sulfureuse sur Berry Grody, les interviews du maire afro-américain de D.C. ou du pasteur Jesse Jackson...
Ensuite, et c'est forcément lié, à travers la représentation de l'effervescence politique, des années de lutte et de libération, de l'importance des Afro-Américains à Washington... La scène où les animateurs apprennent la mort de Martin Luther King puis l'annoncent à l'antenne est tout simplement magnifique.
Enfin, la musique est omniprésente : la BOF de Terence Blanchard bien sûr, mais aussi et surtout les grands noms de l'époque : James Brown, The Supremes, Sly and the Family Stone, Booker T and the MG's... Et tout cela est sublimé par le la vidéo qui elle-même s'appuie dessus pour porter le film. Kasi Lemmons explique qu'elle a écrit le scénario en écoutant ces tubes.
La talentueuse -mais peu productive- réalisatrice Kasi Lemmons nous propose donc un très bon film, accompagné d'un casting soigné (dirigé par Victoria Thomas) avec entre autres Cedric the Entertainer, Mike Epps, Vondie Curtis-Hall, Richard Chevolleau, Taraji P. Henson, Johnie Chase et Malik McCall.
Il est finalement engagé, produit par Dewey Hughes (Chiwetel Ejiofor) qui devient peu à peu son ami. Son talent et son franc-parler lui apportent célébrité et reconnaissance ; il teste tous les formats : stand up, TV... Mais l'envers du décor est moins rose : alcoolisme, mal-être, vie sentimentale chaotique...
Ce très bon film n'a pas eu la chance d'être bien diffusé en France ; et le DVD (uniquement en zone 1) propose seulement une version 4:3 redécoupée (qui s'agrandit mystérieusement à plusieurs reprises).
Ce n'est pas un biopic fidèle, plusieurs anecdotes semblent inventées, des traits de caractère divergents et des personnages mal représentés ; mais, le personnage incarné par Don Cheadle reste très crédible, humain et talentueux.
L'atmosphère des années 60, puis 70, est bien dépeinte. D'abord les noms et les références sont abondantes : le "Mister Tibbs" donné à Dewey par Petey (en référence au personnage de Sidney Poitier), les citations de King ou de Malcolm, la chronique sulfureuse sur Berry Grody, les interviews du maire afro-américain de D.C. ou du pasteur Jesse Jackson...
Ensuite, et c'est forcément lié, à travers la représentation de l'effervescence politique, des années de lutte et de libération, de l'importance des Afro-Américains à Washington... La scène où les animateurs apprennent la mort de Martin Luther King puis l'annoncent à l'antenne est tout simplement magnifique.
Enfin, la musique est omniprésente : la BOF de Terence Blanchard bien sûr, mais aussi et surtout les grands noms de l'époque : James Brown, The Supremes, Sly and the Family Stone, Booker T and the MG's... Et tout cela est sublimé par le la vidéo qui elle-même s'appuie dessus pour porter le film. Kasi Lemmons explique qu'elle a écrit le scénario en écoutant ces tubes.
La talentueuse -mais peu productive- réalisatrice Kasi Lemmons nous propose donc un très bon film, accompagné d'un casting soigné (dirigé par Victoria Thomas) avec entre autres Cedric the Entertainer, Mike Epps, Vondie Curtis-Hall, Richard Chevolleau, Taraji P. Henson, Johnie Chase et Malik McCall.
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