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samedi 17 juillet 2010

Soul Men

Avant un mois de vacances pour le blog, je finis cette saison par le dernier film du regretté Isaac Hayes...

SOUL MEN - Malcolm D. Lee (2008)

Les années 70 : un trio de chanteurs soul -The Real Deal- explose au box-office. Mais Marcus Hooks en devient vite le leader jusqu'à faire une carrière solo tandis que les deux autres memebres tombent dans l'anonymat.
20 ans plus tard, Floyd Henderson (Bernie Mac) apprend le décès de l'ancien leader du groupe.
Flairant le bon coup financier d'un retour sur le devant de la scène, il essaie de remonter le groupe.
Louis Hinds (Samuel L. Jackson), repris de justice, est devenu garagiste. Il accepte la réunification du groupe à contre-coeur.
Les deux compères traversent le pays de la côte ouest à New York, pour un concert au mythique théâtre Appollo. Le voyage est long et les vieilles rancœurs ressurgissent. On apprend vite la cause de leur animosité : il y a 20 ans, Floyd a couché avec Odetta, la femme de Louis. Outre l'ambiance explosive, Floyd et Louis doivent se remettre sérieusement au travail pour revenir au niveau.
Pensant retrouver Odetta, ils découvrent Cleo (qui pourrait être la fille de Floyd) et l'entraînent dans l'aventure comme nouvelle chanteuse de The Real Deal...
Ereinté par la critique et avec moins de 13 millions de dollars de recettes, le film est un flop. Plutôt lourdingue et graveleux, avec un scénario d'une banalité déconcertante, le film ne tient finalement que par son casting (encore faut-il aimer les facéties de Bernie Mac) et la présence de guests comme Isaac Hayes ou Millie Jackson.
Le film est surtout vendu comme le dernier de Bernie Mac et Isaac Hayes, qui meurent à un jour d'intervalle en août 2008, quelques mois avant la sortie. Il est remonté pour l'occasion, selon Malcolm D. Lee (mais l'on ne voit le "Black Moses" que quelques instants).
Par moment, un style très blax' avec des traveling sur des façades, motels et autres cinémas aux enseignes lumineuses, ou encore le design et la façon de filmer les voitures. La B.O.F. tient le rythme ; c'est le moins que l'on puisse attendre de Stanley Clarke, le compositeur afro-américain, habitué des productions blacks (Boyz N the Hood, Poetic Justice, Panther, Undercover Brother,...)

Film très décevant donc, surtout de la part de Malcolm D. Lee, qui nous avait habitué à bien mieux -même dans l'humour un peu gras- avec l'hilarant Undercover Brother et même Welcome Home, Roscoe Jenkins.

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