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mercredi 26 mai 2010

Black Fist

On sort momentanément de la thématique soul/épouvante pour s'attarder sur ce film qui offre la vedette à Richard Lawson (dont j'ai parlé à plusieurs reprises dans les derniers billets.
Bogard, Black Streetfighter, Poing d'acier, Le combattant ou bien encore Get Fisk... Les retitrages sont nombreux pour ce film qui surfe sur la mode cinématographique naissante des combats de rues.

BLACK FIST - Timothy Galfas (1975)
Leroy Fisk (Richard Lawson) est un jeune Afro-Américain au chômage. Pour survivre et offir un avenir à sa femme enceinte, Florence (Annazette Chase), Leroy se lance dans des combats de rue. Il perd son premier combat, mais entre tout de même dans l'écurie de Logan (Robert Burtt) qui pourvoit largement à ses besoins.
Pressé de toutes parts, racketté par Heineken le flic ripou (Dabney Coleman), Leroy veut raccrocher mais accepte un dernier combat pour 20.000 $.
Mais Logan et Heineken, n'entendent pas la chose de cette façon...

Ultra-violence et scénario tenant sur une feuille OCB petit format, ce Black Fist est de facture assez bonne au regard du ridicule budget dont disposait le réalisateur, le quasi-inconnu Timothy Galfas ; dans les dernières minutes du film, Galfas tente même une approche très nouvelle vague cheap.....

Composée en deux parties bien -voire trop- distinctes : d'un coté l'éternelle ascencion d'une p'tite frappe qui veut survivre, puis la chute vertigineuse et la vengeance. Black Fist n'en reste pas moins très agréable à regarder lorsqu'on aime le genre.
Richard Lawson trouve enfin un premier rôle dans un film soul. Pour le reste du casting on retrouve des actrices et acteurs familiers, aussi bien les seconds rôles noirs comme Annazette Chase (The Mack, Truck Turner, Sounder 2,...), Stephanie Faulkner (The Bus Is Coming, Cooley High et JD's Revenge), Ed Rue (très petite filmographie, bien qu'on le croise dans Sweet Sweetback's Baadasssss Song, et comme ingénieur son sur Wattstax ou le plus récent House Party), et Philip Michael Thomas (le Ricardo Tubbs de Miami Vice) dans un petit rôle de pimp. A leur cotés, des Blancs habitués des rôles de flics véreux, de gros bras ou de mafieux tels que Morris Buchanan, Nicholas Worth, l'imposant H.B. Haggerty. Coté cascades, c'est Tony Brubaker qui est aux commandes.

4 commentaires:

  1. Salut docteur X,
    A quand un bouquin sur la blax'?
    Tu les trouves où tous ces films, sur le Net ?

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  2. Une petite précision, Black Fist et Blackstreetfighter sont très différents de Bogard qui est le film original. Le Black Fist que tu chroniques ici est un remontage avec de nouvelles scènes tournées 2 ans après. Toute la seconde partie du film a été ainsi changé, de nombreux passages ont également été enlevé (incluant un streetfight dans une jet set party, une scène de sexe interraciale assez hot, des scènes de rue bien urbaines...), ce qui explique toutes les incohérences du scénario, le changement de look du héros et les deux rôles différents joués ici par Philip Michael Thomas. Bref cette version du film est un vrai massacre autant sur le fond que sur la forme ou comment transformer un petit bis bien urbain en série Z. La bande annonce du montage original est disponible sur un des DVD de la collection blaxploitation du Chat Qui Fume.
    Pour répondre à Régis : tu peux visionner assez facilement plus de 200 titres blax' en vidéo ou en copie câble, ce Black Fist libre de droits fait d'ailleurs partie des titres qui ont été les plus édités en DVD discount. Seul une vingtaine de titres affiliés Soul Cinéma sont complètement invisible à ce jour mais malheureusement d'après les photos et bandes annonces qui circulent, il y a quelques graals dans le lot de ces films perdus.

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  3. J'ai toujours pensé que Foxy devait en faire un, de livre. et je regrette vraiment de n'avoir pas connu le fanzine à l'époque...

    En tout cas, merci pour les précisions, Foxy. Je comprends effectivement mieux les incohérences :-)

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  4. Notons que la bande original signé Jesse James, Denise Gordy, Paul Humphrey et Sam Shabrin entre autre est comment dire ... une boucherie ! et je pèse mes mots. Et comme dans la plupart des films blaxploitation, elle est omniprésente. Je pense notamment à "Let's do it again" en fond sonore sur le 1er combat de Leroy.
    Merci, très bon post.

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