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jeudi 4 février 2010

The Arena

Péplum vaguement érotique, The Arena voit réuni le duo Pam Grier/Margaret Markov (Black Mama, White Mama). On peut regretter que après le très réussi et plébiscité Coffy, Pam replonge dans une de ces productions (ici italo-américaine plutôt que américano-philippine), mais le film se laisse voir finalement avec un certain plaisir.


THE ARENA - Steve Carver (1973)


Tandis que les bretons sont en plein cérémonial druidique, les légions romaines viennent convertir tout ce beau monde à grands coups d'épées. De l'autre coté de la Méditerranée, une tribu d'Afrique subit le même sort.
Mamawi (Pam Grier) et Bodicia (Margaret Markov) sont capturées puis vendues comme esclaves à Timarchus, un organisateur de joutes de gladiateurs.
Avec d'autres captives, Mamawi et Bodicia se retrouvent rapidement dans l'arène où le peuple réclament que le sang coule. Les gladiatrices décident alors de refuser leur sort, de se révolter et tentent de s'échapper. Rattrapées, le tandem se retrouve jeté dans l'arène pour un combat que les Romains veulent mortel.

Ce Spartacus au féminin cherche continuellement un ton entre WIP et péplum : on n'échappe pas aux scènes de douche, à la chef de camp sadique et aux bagarres de femmes (ici la boue est remplacée par les cuisines)...
Cependant, le film n'est pas aussi mauvais que peut laisser présager le synopsis, les scènes dans l'arène sont plutôt réussies et j'ai toujours un petit faible pour les ambiances de l'aristocratie romaine paresseuse, lubrique et perverse (que l'on retrouve avec brio dans la récente série Rome). Le final quant à lui est plutôt magistral et sans un grand budget mais avec beaucoup d'ingéniosité, le réalisateur contacte une excellente bataille générale. La BO est signée Francesco De Masi qui composera quelques années après celle de Kid Vengeance.

Et puis, il ne faut pas bouder les plaisirs simples. Une Pam se tournant vers le tyran adipeux et hurlant "Freedom !" et des femmes qui mettent de jolies corrections aux aristos sadiques, ben, il faut l'avouer en font parti de ces plaisirs que nous offre le cinéma bis.

1 commentaire:

  1. Bon celui-là je ne l'ai toujours pas vu... Mais à lire ton article je le regrette.
    Cool ce petit festival Pam Grier ! vivement la suite.

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