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mardi 31 juillet 2012

Shaft - The Murder Machine

La première et unique saison s'arrête sur La machine à tuer.

SHAFT - Episode 7
THE MURDER MACHINE - Lawrence Dobkin (1974)

Le Lieutenant Al Rossi (Eddie Barth) vient de recueillir des aveux importants d'un repenti, capable de faire tomber un caïd important.
De son coté, John Shaft (Richard Roundtree) s'apprête à marier des amis à lui qui doivent sceller leur union au tribunal, au moment même où le prisonnier de Rossi va comparaître.
C'est ce moment qu'un tueur à gage (Clu Gulager) très consciencieux choisit pour abattre le traître ; le marié meurt lors de l'attentat. Shaft en fait une affaire personnelle et veut mettre la main sur ce tueur introuvable, qui en retour veut l'éliminer car il est le seul à pouvoir le reconnaître...
Toujours trop long et pas assez dynamique à mon goût, ce dernier opus des aventures du privé de Harlem bénéficie toutefois d'un scénario et de personnages intéressants, en particulier celui du tueur à gage incarné par Clu Gulager qui, entre deux assassinats, vit une vie de famille des plus ordinaires.

Toujours est-il qu'après sept épisodes, la série s'achève sur de mauvais bilans d'audience, et la version mi-chèvre mi-chou de Shaft qu'ont tentée de populariser les producteurs n'a pas prise : trop édulcorée pour le public originel et trop commune en tant que série policière pour capter le grand public.
Très reconnaissable avec sa boule à zéro et sa barbiche, Sid Haig apparaît dans une scène mais n'est pas crédité au générique.
Signalons dans un tout petit rôle la présence de Bill Walker, un acteur qui débute dans les années 40 dans des rôles de servant et d'employé des wagons-lits Pullman, il joue dans Riot, The Great White Hope, tick... tick... tick..., A Piece of the Action ou encore The Wiz ; fils d'un esclave affranchi, Walker milite pour les droits civiques et contracte l'un des premiers mariages inter-racial d'Hollywood (avec l'actrice canadienne Peggy Cartwright).

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