Billy Hoyle (Woody Harrelson) est un talentueux basketteur, doublé d'un filou : posté aux abords des terrains, il passe auprès des joueurs afro-américains pour un benêt incapable, et une fois les paris lancés, il les pulvérise et empoche les mises.
C'est comme ça qu'il se rencontre Sidney Deane (Wesley Snipes), qu'il ridiculise à deux reprises devant ses potes. Mais Sidney, pas rancunier, voit surtout l'intérêt de s'associer à Billy pour se faire un max d'argent ! L'arnaque : Sidney s'embrouille avec des joueurs, les provoque et parie qu'il les gagnera, leur offrant même le choix de son coéquipier. Ils choisissent invariablement le blanc-bec du bord du terrain : Billy.
Sa copine, Gloria (Rosie Perez) s'entraîne pour particper à Jeopardy, et Billy investit leurs économies dans ses combines jusqu'à ce que Sideny le roule...
Dès sa sortie, le film cartonne et connaît même un succès international. Le budget de production est modique, et le film rapporte plus de 90 millions de dollars. Ce n'est pas vraiment une comédie, plutôt une chronique sociale emplie d'humour. La réalisation de Ron Shelton n'a rien d'extraodinaire, mais il sait pourtant mettre en image son histoire, avec du rythme, de l'humour et des scènes de streetball réussie (malgré la méconnaissance du jeu pour les deux acteurs principaux) ; Shelton signe plus tard les scénarios de The Great White Hype et Bad Boyz II.
Le basket n'est que le décor de l'histoire qui se concentre sur des personnages humains, une histoire d'amitié assez banale entre deux hommes que tout semble différencier... L'humour est diffus, léger, jouant de l'opposition Wesley Snipes/Woody Harrelson et de leurs faiblesses. Les dialogues sont souvent savoureux, à l'image du débat sur Jimmy Hendrix.
Une histoire de solidarité donc, sans pour autant verser dans une mièvrerie malvenue sur la coexistence entre Noirs et Blancs.
Enfin la place des femmes -qui laisse souvent à désirer dans les films de cette époque- est assez intéressante : elles prennent les choses en main, devant les gamineries de leurs mecs respectifs, et le personnage de Gloria, plus développé, est extrêmement cultivé (une qualité rarement mise en avant).
Le duo entre Wesley Snipes et Woody Harrelson fonctionne donc à merveille et reprendra du service trois ans plus tard dans Money Train. Découverte dans Do the Right Thing, Rosie Perez est pétillante, sexy et explosive. Les seconds rôles réapparaissent dans les films de l'époque : Tyra Ferrell, Kadeem Hardison, Duane Martin, Bill Henderson, Kevin Benton, Reynaldo Rey, Louis Price...
L'équipe technique est assez proche de celle d'un film réalisé par un Afro-Américain : Francine Jamison-Tanchuck est aux costumres, Victoria Thomas et Jeanne McCarthy au casting, tandis Julius LeFlore coordonne les cascades.
C'est comme ça qu'il se rencontre Sidney Deane (Wesley Snipes), qu'il ridiculise à deux reprises devant ses potes. Mais Sidney, pas rancunier, voit surtout l'intérêt de s'associer à Billy pour se faire un max d'argent ! L'arnaque : Sidney s'embrouille avec des joueurs, les provoque et parie qu'il les gagnera, leur offrant même le choix de son coéquipier. Ils choisissent invariablement le blanc-bec du bord du terrain : Billy.
Sa copine, Gloria (Rosie Perez) s'entraîne pour particper à Jeopardy, et Billy investit leurs économies dans ses combines jusqu'à ce que Sideny le roule...
Dès sa sortie, le film cartonne et connaît même un succès international. Le budget de production est modique, et le film rapporte plus de 90 millions de dollars. Ce n'est pas vraiment une comédie, plutôt une chronique sociale emplie d'humour. La réalisation de Ron Shelton n'a rien d'extraodinaire, mais il sait pourtant mettre en image son histoire, avec du rythme, de l'humour et des scènes de streetball réussie (malgré la méconnaissance du jeu pour les deux acteurs principaux) ; Shelton signe plus tard les scénarios de The Great White Hype et Bad Boyz II.
Le basket n'est que le décor de l'histoire qui se concentre sur des personnages humains, une histoire d'amitié assez banale entre deux hommes que tout semble différencier... L'humour est diffus, léger, jouant de l'opposition Wesley Snipes/Woody Harrelson et de leurs faiblesses. Les dialogues sont souvent savoureux, à l'image du débat sur Jimmy Hendrix.
Une histoire de solidarité donc, sans pour autant verser dans une mièvrerie malvenue sur la coexistence entre Noirs et Blancs.
Enfin la place des femmes -qui laisse souvent à désirer dans les films de cette époque- est assez intéressante : elles prennent les choses en main, devant les gamineries de leurs mecs respectifs, et le personnage de Gloria, plus développé, est extrêmement cultivé (une qualité rarement mise en avant).
Le duo entre Wesley Snipes et Woody Harrelson fonctionne donc à merveille et reprendra du service trois ans plus tard dans Money Train. Découverte dans Do the Right Thing, Rosie Perez est pétillante, sexy et explosive. Les seconds rôles réapparaissent dans les films de l'époque : Tyra Ferrell, Kadeem Hardison, Duane Martin, Bill Henderson, Kevin Benton, Reynaldo Rey, Louis Price...
L'équipe technique est assez proche de celle d'un film réalisé par un Afro-Américain : Francine Jamison-Tanchuck est aux costumres, Victoria Thomas et Jeanne McCarthy au casting, tandis Julius LeFlore coordonne les cascades.
Ce film, je l'ai vu tant de fois que ma VHS avait rendu l'âme !
RépondreSupprimerSuper de se remémorer !