THE METEOR MAN – Robert Towsend (1993)
Jefferson Reed (Robert Towsend) est prof dans une école de Washington, une sorte de "monsieur-tout-le-monde", qui subit comme le reste de la communauté la violence des gangs.
Un soir, après avoir échapper aux plus dangereux, les Golden Lords, Jefferson est touché par une météore verte... Transféré à l'hopital, ses blessures guérissent miraculeusement. Et il se découvre des pouvoirs incroyables : il voit à travers les murs (et les vêtements), parlent aux chiens, lit un livre en le touchant, est à l'épreuve des balles et autres incongruités.
Avec son (Eddie Griffin) et ses parents, il développe ses pouvoirs, se confectionne un costume et chasse les trafiquants, rabibauche les Bloods et les Crips, harcèle les voleurs...
Voilà un film délicieusement "bis". Il est vraiment sans aucune prétention : les effets spéciaux sont ostentatoirement préhistoriques, l'histoire aussi simple qu'invraisemblable, le faible budget est compensé par une inventivité et une qualité de mise en scène certaines, et enfin les seconds rôles sont tous parfait dans leur rôle. Contrairement à d'autres films, et en particulier ceux de réalisateurs blancs, chaque personnage est caricaturé avec une bienveillance qui fait que l'on ne tombe jamais dans l'outrance.
C'est le casting proprement hallucinant qui retient toute l'attention, et pas seulement pour ses noms plus ou moins connus, mais parce que les personnages secondaires sont bien le cœur de cette comédie. La vieille garde est toujours à l'honneur : James Earl Jones qui arbore des coupes surréalistes et fétichise ses disques de Billie Holliday, Bill Cosby -véritable héros caché-, Marla Gibbs (qui débute dans Sweet Jesus Preacherman et Black Belt Jones), Marilyn Coleman (Willie Dynamite), Stu Gilliam (dont c'est le dernier film et qui joua dans The Mack et Dr. Black, Mr. Hyde).
Mais Towsend (et Ruth E. Carter, la directrice de casting) donne sa chance à la jeune génération : Eddie Griffin (qui incarnera un autre héros : Undercover Brother), Don Cheadle, Tommy "Tiny" Lister, Roy Fegan, Bobby McGee, Tommy Redmond Hicks (peu connu si ce n'est pour son rôle important dans She's Gotta Have It), Lela Rochon, Deborah Lacey, Faizon Love, Jenifer Lewis, John Witherspoon et Chris Tucker (qui n'est pas crédité et dont on entend juste la voix). Il y a aussi pas mal de rappeur, aujourd'hui classé "old school" : Big Daddy Kane, Anthony "Treach" Criss, B-Real et les Cypress Hill, Naughty By Nature...
Avec son (Eddie Griffin) et ses parents, il développe ses pouvoirs, se confectionne un costume et chasse les trafiquants, rabibauche les Bloods et les Crips, harcèle les voleurs...
Voilà un film délicieusement "bis". Il est vraiment sans aucune prétention : les effets spéciaux sont ostentatoirement préhistoriques, l'histoire aussi simple qu'invraisemblable, le faible budget est compensé par une inventivité et une qualité de mise en scène certaines, et enfin les seconds rôles sont tous parfait dans leur rôle. Contrairement à d'autres films, et en particulier ceux de réalisateurs blancs, chaque personnage est caricaturé avec une bienveillance qui fait que l'on ne tombe jamais dans l'outrance.
C'est le casting proprement hallucinant qui retient toute l'attention, et pas seulement pour ses noms plus ou moins connus, mais parce que les personnages secondaires sont bien le cœur de cette comédie. La vieille garde est toujours à l'honneur : James Earl Jones qui arbore des coupes surréalistes et fétichise ses disques de Billie Holliday, Bill Cosby -véritable héros caché-, Marla Gibbs (qui débute dans Sweet Jesus Preacherman et Black Belt Jones), Marilyn Coleman (Willie Dynamite), Stu Gilliam (dont c'est le dernier film et qui joua dans The Mack et Dr. Black, Mr. Hyde).
Mais Towsend (et Ruth E. Carter, la directrice de casting) donne sa chance à la jeune génération : Eddie Griffin (qui incarnera un autre héros : Undercover Brother), Don Cheadle, Tommy "Tiny" Lister, Roy Fegan, Bobby McGee, Tommy Redmond Hicks (peu connu si ce n'est pour son rôle important dans She's Gotta Have It), Lela Rochon, Deborah Lacey, Faizon Love, Jenifer Lewis, John Witherspoon et Chris Tucker (qui n'est pas crédité et dont on entend juste la voix). Il y a aussi pas mal de rappeur, aujourd'hui classé "old school" : Big Daddy Kane, Anthony "Treach" Criss, B-Real et les Cypress Hill, Naughty By Nature...
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