I GOT THE HOOK UP - Michael Martin (1998)
Black et Blue (Master P & Anthony Johnson) sont deux petits revendeurs avec leur camionnette, véritable caverne d'Ali Baba remplie de téléviseurs, chaînes stéréos et autre matériel audio-visuel. Ils reçoivent par erreur une cargaison de téléphones portables qu'ils revendent sans attendre et qui leur rapporte un max.
Mais les téléphones présentent des défauts surprenants et leurs "clients" se retournent contre eux, en particulier le gangster T-Lay (Tommy "Tiny" Lister) qui rate une affaire importante à cause de ces dysfonctionnements. Pour rajouter à leurs soucis, le FBI enquête sur ce trafic...
Le budget de production est ridicule (à peine 3,5 million de dollars) et le film rapporte trois fois plus. Si l'on rit, c'est incontestablement de la pauvreté du scénario et de la composition des personnages. Ce pourrait être un véritable film bis si tout cela n'était que du second degrés ; mais on peut en douter, d'autant plus vu les autres films écrits et joués par Master P.
"Mother Fucker", "Nigger" et "bitches" composent l'essentiel des dialogues, la misogynie dégouline, et l'image des Afro-Américains est catastrophique (ce qui est d'autant plus regrettable que le réalisateur Michael Martin et les scénaristes sont précisément afro-américains).
Anthony Johnson tient pour la première fois le haut de l'affiche, et autant dire que face à son alter-ego rappeur Master P on voit qu'il est acteur. Dommage que ce soit dans ce piètre film à peine comique qu'il tienne un premier rôle. Les autres personnages sont largement pompés sur Friday, et l'on retrouve Tommy "Tiny" Lister, John Witherspoon et même Ice Cube. Plusieurs autres rappeurs font d'ailleurs de brèves apparitions, à l'image de Snoop Doggy Dogg.
Deux acteurs sont rescapés de l'ère "blaxploitation". D'abord, Will Gill Jr. (qui joue un bref rôle dans Friday Foster). Mais surtout Helen Martin, dont c'est malheureusement le dernier film ; cette grande dame accompagna plusieurs générations d'acteurs et réalisateurs, avec une carrière de près de 50 ans et des participations à de prestigieux films soul tels que Cotton Comes to Harlem et dans les années 80 et 90 à toute sorte de comédies urbaines (Hollywood Shuffle, House Party 2, Beverly Hills Cop 3, Don't Be A Menace... et Bulworth) .
Mais les téléphones présentent des défauts surprenants et leurs "clients" se retournent contre eux, en particulier le gangster T-Lay (Tommy "Tiny" Lister) qui rate une affaire importante à cause de ces dysfonctionnements. Pour rajouter à leurs soucis, le FBI enquête sur ce trafic...
Le budget de production est ridicule (à peine 3,5 million de dollars) et le film rapporte trois fois plus. Si l'on rit, c'est incontestablement de la pauvreté du scénario et de la composition des personnages. Ce pourrait être un véritable film bis si tout cela n'était que du second degrés ; mais on peut en douter, d'autant plus vu les autres films écrits et joués par Master P.
"Mother Fucker", "Nigger" et "bitches" composent l'essentiel des dialogues, la misogynie dégouline, et l'image des Afro-Américains est catastrophique (ce qui est d'autant plus regrettable que le réalisateur Michael Martin et les scénaristes sont précisément afro-américains).
Anthony Johnson tient pour la première fois le haut de l'affiche, et autant dire que face à son alter-ego rappeur Master P on voit qu'il est acteur. Dommage que ce soit dans ce piètre film à peine comique qu'il tienne un premier rôle. Les autres personnages sont largement pompés sur Friday, et l'on retrouve Tommy "Tiny" Lister, John Witherspoon et même Ice Cube. Plusieurs autres rappeurs font d'ailleurs de brèves apparitions, à l'image de Snoop Doggy Dogg.
Deux acteurs sont rescapés de l'ère "blaxploitation". D'abord, Will Gill Jr. (qui joue un bref rôle dans Friday Foster). Mais surtout Helen Martin, dont c'est malheureusement le dernier film ; cette grande dame accompagna plusieurs générations d'acteurs et réalisateurs, avec une carrière de près de 50 ans et des participations à de prestigieux films soul tels que Cotton Comes to Harlem et dans les années 80 et 90 à toute sorte de comédies urbaines (Hollywood Shuffle, House Party 2, Beverly Hills Cop 3, Don't Be A Menace... et Bulworth) .
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